«Les infections repartent à la hausse bien que les restaurants soient fermés depuis plus de trois mois», constate la fédération des restaurateurs et cafetiers du Grand-Duché. Plutôt que laisser une forme d’anarchie dans la consommation en extérieur (sur le pouce etc.), l’Horesca préconise la réouverture des terrasses.
«Les beaux jours reviennent», lâche l’Horesca luxembourgeoise ce vendredi, après un début de semaine printanier. «De plus en plus de personnes se retrouvent ensemble dans l’espace public pour manger sur le pouce et discuter, poursuit la fédération, souvent sans respect des règles et sans qu’aucun contrôle ne soit possible.» C’est là que le bât blesse. L’Horesca met en avant son plan «Safe to serve», mis en place avant le dernier confinement, avec des normes strictes à la clef. Dans le contexte de remontée des contaminations (199,49 nouvelles infections pour 100 000 habitants) «nos établissements ne sont pas la cause du problème mais pourraient être une partie de la solution», estime la fédération. Cafetiers, hôteliers et restaurateurs sont même prêts à «faire des propositions pour permettre à ses membres de recommencer à travailler». «Ne vaut-il pas mieux avoir des petites tables en terrasse plutôt que des attroupements massifs de personnes dans l’espace publique ?», interroge l’Horesca.
L’Horesca demande ainsi «une ouverture directe des terrasses pour préparer l’ouverture au 15 mars». La balle est dans le camp du gouvernement.
Le Quotidien