Lundi, la Fondation Servais a décerné son prix à Ulrike Bail pour wie viele faden tief, paru au Conte Verlag.
Si l’auteure, âgée de 60 ans, est originaire de Metzingen (Bade-Wurtemberg), elle vit au Luxembourg depuis 2005. En tant qu’écrivaine, elle s’y est d’ailleurs faite une place après plusieurs distinctions obtenues au Concours littéraire national (2011, 2015, 2020). En outre, elle est aussi membre fondatrice de l’Associatioun : Lëtzebuerger Literatur, créée l’année dernière et présidé par Samuel Hamen. Toujours en 2020, en Allemagne, elle a été nommée auteur de l’année par l’Association des femmes auteurs. Certains de ses poèmes ont été traduits en français, en anglais, en arabe et en russe.
Avec wie viele faden tief, on reste dans la poésie, sa préférence littéraire, à travers la réunion de 50 textes courts, où il est question… de couture ! Elle y parle de textures déchirées et effilochées, d’ourlets, de tissus, le tout ponctué par le rythme des machines, une langue aiguisée et des collages qui accompagnent les textes.
Le Prix Servais récompense depuis 1992 l’ouvrage littéraire le plus significatif paru au Luxembourg au cours de l’année précédente. Il est décerné annuellement, sur proposition d’un jury indépendant, et doté de 6 000 euros. En 2020, c’est Francis Kirps qui a été honoré pour le livre Die Mutationen. 7 Geschichten und ein Gedicht (Hydre Éditions).
À noter que la remise officielle du prix aura lieu le 13 juillet à 19h30 au Centre national de littérature (Mersch).
G.C