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Lexus NX : hybride, évidemment


En élargissant ses gammes, Lexus se devait de présenter un petit frère du RX. C’est fait. Nom : NX. Prénom : 300h, hybride oblige.

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Le NX vient à point compléter la gamme Lexus. Il est plus compact et plus abordable que son grand-frère RX. (Photo : DR)

Le NX épouse les formes acérées du nouveau style Lexus. Il adopte aussi la motorisation hybride qui a fait ses preuves sur IS et GS.

Dans sa livrée blanche (Sonic White) soutenue par des élargisseurs d’aile noirs, derrière son imposante calandre sombre frappée du L stylisé, nul doute qu’il en impose ce nouveau NX de Lexus. Tout nouveau puisqu’il ne figure que pour la première fois au catalogue de Lexus.

La branche luxueuse du groupe Toyota ne pouvait pas échapper à cette création tant le genre SUV fait des ravages auprès des amateurs d’automobiles modernes. Le RX, présent quasiment depuis l’origine de la marque, ne peut plus suffire à une demande diversifiée. Le NX vient à point, plus compact, plus abordable. La différence tient en une douzaine de centimètres, c’est dire que le NX ne joue pas petit bras.

Des places avant au fin fond du coffre, l’accueil est somptueux. Pour le reste, il suffit de chiner dans les étages pour trouver au gré des lignes, des options et des accessoires, un joli lot qui flirte avec les 50 000 euros.

En approchant ce nouveau NX, on ne se lasse pas de rechercher le petit détail qui intrigue ou la formule qui enchante. La formule F-Sport Line (4 760 euros), une spécialité Lexus, a justement tout ce qu’il faut pour emporter les suffrages.

> En rouge et noir

La sellerie traitée en rouge et noir, surpiqûres contrastées (Burgundy red-black-carbon) trouve ses répliques jusque sur la planche de bord. Pédalier, repose-pied et seuils de porte en aluminium complètent un ensemble bien léché.

Juste posé à la hauteur qui convient pour accueillir ses passagers sans effort, le NX leur offre, en plus, un point de vue inégalé sur leur environnement. Le reste coule de source, Lexus ayant mis un point d’honneur à reproduire un univers connu avec ses larges cadrans, sa console centrale ornée d’une montre analogique et de tout ce qu’il faut pour une route agréable. On s’étonnera juste du petit miroir sous l’accoudoir.

> Hybride automatique

On s’essaiera vite à apprivoiser le touch pad qui, désormais, tient lieu de commande pour le GPS et les fonctions affichées sur le bel écran central. La maîtrise est moins évidente que sur le système à poignée en usage sur d’autres modèles.

Posé sur ses grandes roues (18 pouces), le NX démarre sans bruit, batterie en action comme il est d’usage sur un hybride automatique bien né. Mais l’envie d’aller de l’avant vous ramène un peu trop vite vers la traditionnelle mécanique.

Dès 45 km/h, le moteur à essence se met à l’œuvre pour animer l’ensemble et recharger cette fameuse réserve d’électricité que Lexus a glissé sous les sièges arrière. Le plancher plat et le coffre ne laissent rien paraître. On notera au passage que celui-ci comporte un gros compartiment inférieur.

La transmission automatique de type continu (CVT), cependant asservie à deux palettes sous le volant, fait bien son travail. Mais finalement, on laisse faire, le système se débrouillant tout seul pour peu qu’on souhaite une conduite apaisée. Tout converge vers cet art de vivre la route autrement.

On finit par dédaigner le bouton rotatif qui permet d’accéder aux programmes sport et sport plus. Ça va très bien en mode ECO; il rend un bon point écologique à 6,5 l/100 de moyenne. Le freinage mordant et la transmission intégrale vous invitent à jouer parfois haut dans les tours mais le NX a bien d’autres arguments pour se faire apprécier.

De notre collaborateur Paul Hug

 

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