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Lettre de Cannes, épisode 3 : Une journée à ne pas rater


Les bons amis Julia Roberts et George Clooney n'ont pas boudé leur plaisir. (Photo Thibaut Demeyer)

Pour la première fois depuis facilement 20 ans, le Festival de Cannes a renoué avec la tradition du cocktail dinatoire de bienvenue pour la presse. Il avait lieu sur la plage de l’hôtel Majestic, un des palaces de la Croisette.

Le décor y était magnifique, des buffets étaient dressés dans tous les coins, les amateurs de charcuterie, de fromage, de produits régionaux, de salades, de produits de la mer, de desserts y ont trouvé leur bonheur. Difficile, dès lors, de quitter une telle soirée, pour aller se coucher. Mais la raison finit toujours par gagner car s’il y avait bien une journée à ne pas manquer, c’était bien celle d’aujourd’hui.

En effet, même si cette 69e édition est une des plus prestigieuses dans l’histoire du Festival grâce à ses nombreux invités, il était impensable de rater cette journée car elle était synonyme de rencontre avec Jodie Foster, Julia Roberts et George Clooney. Le trio magique du Money Monster, un thriller « grand public mais intelligent » comme l’a qualifié la réalisatrice Jodie Foster qui connait bien Cannes pour y être venue dès l’âge de 12 ans. George Clooney étant également un habitué de la Croisette. En revanche, et c’est là que réside tout l’évènement du jour, c’est une grande première pour Julia Roberts.

Les limites de Julia Roberts

Dès 11 heures du matin, la file d’attente pour entrer en conférence de presse – annoncée à 14 heures – se formait au dépend de la vision de presse du film qui débutait à 11 heures. A 12h40, le troisième étage du Palais des Festivals est plein à craquer. Tout le monde veut voir Julia Roberts !

A 14 heures, arrive l’équipe du film, Jodie Foster en tête suivie de Julia Roberts et George Clooney qui semble lui servir de chaperon. Julia Roberts est magnifique, habillée un peu comme un garçon de café avec un chemisier blanc et un gilet noir rayé blanc ; elle sourit à tout le monde mais esquive les photos en prenant rapidement place et en se retranchant derrière son micro. La conférence peut commencer.

Contre toute attente, Julia Roberts semble être oubliée par les journalistes qui s’adressent plutôt à Jodie Foster ou à George Clooney. Néanmoins, elle aura eu l’occasion de nous confier qu’elle se voit mal derrière la caméra « je connais mes limites intellectuelles et ma patience se limite à 4 questions à l’heure. Plus sérieusement, réaliser est un talent que j’aimerais pratiquer mais pour l’instant, je me contente de ma situation et admirer les réalisateurs que je tente d’impressionner par mon travail. » Conférence de presse terminée, Julia Roberts signe quelques autographes avant d’être invitée par la sécurité à quitter les lieux.

 A Cannes, Thibaut Demeyer