Avec son nouveau documentaire, Les Témoins vivants, le duo d’artistes luxembourgeois fait se rencontrer des survivants de l’Holocauste et des lycéens du Grand-Duché, pour «ramener l’histoire du passé à celle d’aujourd’hui».
Quelle est la genèse de ce documentaire, Les Témoins vivants ?
Karolina Markiewicz : Le projet est né à partir d’une proposition de l’association Memoshoah, qui nous a demandé si on était intéressés pour faire un film sur la déportation des Juifs du Luxembourg vers Litzmannstadt (NDLR : le ghetto de Lodz, en Pologne). On ne voulait pas faire un reportage. Ce qui nous intéressait, c’était de ramener l’histoire du passé à celle qui s’écrit aujourd’hui. On a voulu rapprocher des problématiques qui, a priori, ne sont pas rapprochables de la Shoah. Pourtant, pendant l’Holocauste, on a aussi exterminé des Polonais dans l’opposition, des Roms, des homosexuels... En allant dans cette direction, on a souhaité créer un road movie où l'on faisait se rencontrer des survivants de l’Holocauste et des jeunes. Ça se fait régulièrement dans les écoles; c’est une opportunité qu’on a saisie pour démarrer le film et voyager à travers les traces de l’histoire, observer ...
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour profiter pleinement de l’ensemble des articles, découvrez nos offres d’abonnement.