Pour leur 51e édition, les Nancy Jazz Pulsations gardent le rythme et proposent une affiche de haute tenue.
Un an après avoir fêté en grande pompe leur 50e anniversaire, les concerts du Nancy Jazz Pulsations (NJP) reprennent ce mercredi 9 octobre, en conservant «les éléments de la grande fête de l’année dernière», selon Thibaud Rolland, directeur-programmateur du festival.
Le jazz, matière première du festival dans lequel on retrouve aussi rock, blues, soul, funk, musiques latines et africaines… revient avec trois de ses stars : le pianiste Brad Mehldau, le guitariste Pat Metheny et le bassiste de jazz-fusion camerounais Richard Bona. Les deux derniers n’avaient plus joué à Nancy depuis des années, onze ans pour Richard Bona.
Le jazz hexagonal est aussi représenté, avec les saxophonistes Léon Phal et Samy Thiébault, la chanteuse Marion Rampal, le pianiste Bojan Z (avec la chanteuse Youn Sun Nah), ou encore le contrebassiste Diego Imbert. Si de nombreux styles seront représentés, cette année sera «très pianistique», pointe Thibaud Rolland, citant également au passage Arthur Teboul (associé à Baptiste Trotignon), Daniel Garcia, Mark Priore ou encore Giovanni Mirabassi qui joue avec Toku.
Un festival soucieux de l’environnement
Kassav’, «le groupe inventeur du zouk», sera accueilli pour la première fois à Nancy pour une soirée hommage à son cofondateur et chanteur Jacob Desvarieux, décédé en 2021. Ce samedi, Bernard Allison, les Staples Jr Singers et Cédric Burnside, petit-fils d’une des légendes du delta-blues, le guitariste-chanteur RL Burnside, seront sur scène.
De grands noms de la chanson et du rap se produiront aussi comme Véronique Sanson, Yamê et TIF, tout comme Ben PLG, ou Prince Wally et Isha & Limsa. Une soirée sera aussi dédiée au label pas comme les autres, Nø Førmat.
Par ailleurs, le NJP accueille aussi la version bêta-test de Fairly score, application visant à calculer les impacts environnementaux et écosociaux du spectacle vivant. «C’est assez révolutionnaire parce qu’elle permet de mesurer l’impact sociétal de l’événement à travers l’écologie, les déplacements de l’équipe, les déplacements de l’artiste…», poursuit Thibaud Rolland.
Pour ses 50 ans en 2023, le NJP avait enregistré 38 700 entrées payantes. Le festival comptabilise plus de 150 concerts, sur sept scènes et avec une centaine de lieux partenaires. Il prendra fin le 19 octobre.