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Les expos incontournables de la rentrée en France


Le Centre Pompidou-Metz consacrera, à partir d'octobre, une exposition à l'artiste et chorégraphe allemand Oskar Schlemmer (1888-1943), qui révolutionna l'art de la danse et de la performance au sein du Bauhaus. (DR Oskar Schlemmer)

Cézanne, Picasso ou encore Gauguin à la Fondation Vuitton qui accueille la collection Chtchoukine, Hergé au Grand Palais, les toiles philosophiques de Magritte au Centre Pompidou… Voici quelques-unes des expositions événements d’une rentrée riche aussi en région : Kandinsky, Matisse, «Le Rêve»…

Modernité (I)

Collection Serguei Chtchoukine à la Fondation Vuitton

128 peintures et 8 sculptures, de Matisse à Gauguin, de Cézanne à Picasso, cet ensemble exceptionnel, réuni entre 1898 et 1914 par un industriel moscovite, n’a jamais été présenté aussi largement. Une occasion unique de découvrir une collection qui donna naissance au premier musée d’art moderne de l’histoire.

Du 22 octobre au 20 février 2017.

Matisse, toujours, au musée des Beaux-Arts de Lyon, avec une rétrospective de son œuvre dessinée, une pratique quotidienne de l’artiste.

Du 2 décembre au 6 mars.

Ligne claire

Hergé au Grand Palais

Décryptage du «génie créatif» de l’inventeur de la ligne claire. L’exposition, la plus importante jamais présentée sur le dessinateur par le nombre de pièces, plonge dans l’imaginaire du créateur de Tintin.

Du 28 septembre au 15 janvier.

François Schuiten au musée des Arts et Métiers

Sensible depuis toujours aux machines étranges, le créateur belge des Cités obscures met en scène les collections de ce haut lieu de la modernité rétro.

Du 25 octobre au 6 février.

Amériques

«Color Line» au Quai Branly-Jacques-Chirac

Un panorama brassant peinture, photographie, musique, BD, cinéma de l’art afro-américain au temps de la ségrégation. 200 œuvres d’artistes souvent méconnus (Jacob Lawrence, Elisabeth Catlett, Aaron Douglas…) victimes de cette «ligne de couleur».

Du 4 octobre au 15 janvier.

«Mexique 1900-1950» au Grand Palais

La modernité mexicaine, depuis la Révolution jusqu’au milieu du XXe siècle. Au-delà des noms célèbres, Diego Rivera, José Clemente Orozco et Frida Kahlo, l’exposition veut montrer comment l’art du Mexique au XXe siècle est à la fois singulier et «connecté aux avant-gardes internationales».

Du 5 octobre au 23 janvier.

Énigmes

Magritte au Centre Pompidou

Une approche de l’artiste belge qui a pris ses distances avec le surréalisme pour se tourner vers la philosophie et dialoguer avec Foucault. Renonçant à l’automatisme surréaliste, Magritte met en cause nos représentations du monde et «questionne le pouvoir de la peinture».

Du 21 septembre au 23 janvier.

«Le Rêve» au musée Cantini de Marseille

Du songe prémonitoire des anciens à l’expérience surréaliste et à l’interprétation freudienne, comment les artistes – Goya, Odilon Redon, Max Ernst, Henri Michaux… – ont exploré les territoires de la nuit. Entre sommeil et rêves.

Du 17 septembre au 22 janvier.

(Re)découverte

Carl Andre au musée d’Art moderne de la Ville de Paris

Une exposition couvrant toute l’œuvre de ce sculpteur américain, acteur majeur du minimalisme, dont les pièces très simples sont constituées de matériaux industriels bruts.

Du 18 octobre au 12 février.

Modernité (II)

Ferdinand Hodler, Claude Monet, Edvard Munch au musée Marmottan

Trois «peintres essentiels de la modernité européenne» réunis parce qu’ils «ont tous les trois affronté des questions de peinture en apparence insurmontables».

Du 5 septembre au 22 janvier.

Kandinsky au musée de Grenoble

Les années parisiennes (de 1933 à 1944) du célèbre fondateur de l’abstraction qui, fuyant le nazisme, réinvente son style.

Du 29 octobre au 29 janvier.

Oskar Schlemmer au Centre Pompidou-Metz

Au Bauhaus, il a repensé la conception de la danse et de la scène ainsi que celle de la place de l’homme dans l’espace.

Du 13 octobre au 16 janvier.

Histoires

«Spectaculaire Second Empire» au musée d’Orsay

Réexamen d’un «temps de fastes et d’euphorie économique, d’ostentation et de célébrations multiples», qui fut aussi «une période de crise morale et esthétique», à travers un parcours mêlant peintures, sculptures, photographies, dessins d’architecture, objets d’art et bijoux.

Du 27 septembre au 16 janvier.

«Aventuriers des mers» à l’Institut du monde arabe (avec le Mucem)

De Sindbad à Marco Polo, un projet centré sur les routes maritimes parcourues par marins, voyageurs et marchands, en Méditerranée et dans l’océan Indien et replaçant la civilisation arabo-musulmane au centre de ces deux aires culturelles majeures.

Du 15 novembre au 26 février.

Classiques

Edmé Bouchardon au Louvre

270 œuvres rassemblées pour la première monographie d’envergure sur l’œuvre d’un des principaux créateurs du néoclassicisme. Son esthétique est vue comme «un point d’équilibre entre la référence antique et la fidélité à la nature».

Du 14 septembre au 5 décembre.

«Rembrandt intime» au musée Jacquemart-André

Trois tableaux du maître hollandais du XVIIe sont confrontés à d’autres œuvres contemporaines de l’artiste, dont une vingtaine de peintures, dévoilant son processus créatif.

Du 16 septembre au 23 janvier.

Le Quotidien