Accueil | Culture | Les données du site de rencontres adultères Ashley Madison publiées

Les données du site de rencontres adultères Ashley Madison publiées


Le site compte plus de 37 millions d’utilisateurs à travers le monde. (illustration AFP)

Les données volées de quelque 32 millions d’utilisateurs du site de rencontres extraconjugales Ashley Madison, victime d’un piratage informatique en juillet, ont été mises en ligne mardi par un groupe de hackers.

Ces données volées, parmi lesquelles figurent des millions d’adresses mail, des numéros de téléphone d’utilisateurs et les montants payés, ont été publiées sur ce qu’on appelle le dark web (profond ou caché, NDLR) qui est moins facilement accessible par le grand public.

Selon Graham Cluley, un spécialiste indépendant de la sécurité informatique, cette fuite pouvait avoir des conséquences catastrophiques pour les clients d’Ashley Madison. «Il est facile d’imaginer que certaines personnes seront vulnérables au chantage, si elles ne veulent pas que les détails de leur abonnement ou leurs habitudes sexuelles soient connus», a expliqué l’expert.

Quelque 15 000 abonnés donnent des adresses mails de membres du gouvernement ou de l’armée. Les militaires sont une catégorie de clients qui pourrait être tout particulièrement visée par des maîtres-chanteurs, leur carrière pouvant être ruinée par la révélation d’un adultère.

Le site avait subi une attaque informatique et le vol de données de nombre de ses utilisateurs il y a un mois, conduite par un groupe se faisant appeler «The impact team». Ce groupe menaçait de publier les dossiers des clients, les photos de nus et les conversations si le site n’était pas fermé. Ils ont mis leurs menaces à exécution dans la nuit de mardi à mercredi.

Le site Ashley Madison, dont le slogan est «Life is short. Have an affair» («La vie est courte. Prenez un amant») et qui compte plus de 37 millions d’utilisateurs, est spécialisé dans les rencontres extraconjugales. Des utilisateurs de 46 pays sont inscrits sur le site, créé en 2001.

AFP