L’éclipse partielle du soleil du 20 mars mettra à l’épreuve le système électrique européen en réduisant considérablement la production photovoltaïque, a prévenu une étude publiée lundi par le secteur.
Selon l’étude, la coordination entre les différents gestionnaires de réseaux sera « cruciale » ce jour-là. D’autres sources de production électriques pourraient également être sollicitées. (Photos : illustration AFP)
« Le 20 mars, sous un ciel clair, environ 35 000 mégawatts d’énergie solaire, soit l’équivalent de 80 unités de production de taille moyenne, vont disparaître progressivement du système électrique européen pour revenir progressivement par la suite », a indiqué l’étude menée par le réseau européen des gestionnaires de réseaux de transport d’électricité et de gaz (Entsoe).
« Le risque d’un incident ne peut pas complètement être écarté », ont affirmé les auteurs, qui rappellent que des pays comme l’Allemagne ou l’Italie disposent d’un nombre important d’unités solaires. « Ce sera un test sans précédent », ont-ils ajouté.
Selon l’étude, la coordination entre les différents gestionnaires de réseaux sera « cruciale » ce jour-là. D’autres sources de production électriques, comme le nucléaire ou le charbon, pourraient être appelées en renfort pour garantir l’approvisionnement électrique européen.
En novembre, le président du gestionnaire français du réseau à haute tension (RTE), Dominique Maillard, avait indiqué que le « passage de cette zone de pénombre » allait réduire « considérablement la production photovoltaïque ». « Il faudra donc s’assurer que des moyens de production sont disponibles pour prendre le relais », a-t-il ajouté.
AFP