Le prince Harry a officialisé mardi le nom de sa nouvelle petite amie, l’actrice américaine Meghan Markle, dans un communiqué de presse inhabituel qui dénonce « le harcèlement » dont elle est victime.
« Sa petite amie Meghan Markle a été l’objet d’une série d’abus et de harcèlement », écrit le palais de Kensington qui gère la communication du prince, confirmant pour la première fois la romance entre le fils cadet de Diana, âgé de 32 ans, et l’actrice métisse de 35 ans, connue pour avoir joué dans la série télévisée « Suits: avocats sur mesure ».
« Le prince Harry est inquiet pour la sécurité de Mlle Markle et est profondément déçu de ne pas avoir été en mesure de la protéger. Il n’est pas normal que Mlle Markle soit sujette à une telle tempête après quelques mois de relation », ajoute le palais.
Il dénonce notamment « le dénigrement en Une d’un quotidien national », « le sexisme et le racisme des médias sociaux », « les combats juridiques pour empêcher la publication d’histoires diffamatoires » et les tentatives d’intrusions illégales de journalistes ou photographes au domicile de l’actrice.
#PrinceHarry‘s girlfiend @meghanmarkle « abused and harassed » by the media, @KensingtonRoyal says. Read the full statement pic.twitter.com/Evfxy9BZqy
— Sky News (@SkyNews) 8 novembre 2016
Harry, cinquième dans l’ordre de succession au trône britannique derrière son père Charles, son frère William et les deux enfants de celui-ci, « sait que les commentateurs vont dire que c’est le prix qu’elle doit payer ou que ça fait partie du jeu. Ce n’est pas un jeu, c’est sa vie » et celle du prince, note encore le communiqué.
Le prince de Galles, dont les frasques de jeunesse lui avaient valu une réputation de joyeux fêtard, s’est efforcé ces dernières années de se forger une image plus mature. Son engagement dans l’armée, en Afghanistan notamment, a joué un rôle central dans cette évolution.
Le Quotidien / AFP