Les chasseurs de trésor en quête du mystérieux train d’or nazi, qui aurait été enfoui par des Allemands à la fin de la Seconde guerre mondiale dans le sud-ouest de la Pologne, ont annoncé jeudi avoir jeté l’éponge faute d’avoir pu localiser le butin.
« Il n’y a rien », s’est désolé Andrzej Gaik, le porte-parole de l’équipe polono-allemande qui a mené les fouilles près de Walbrzych, à l’aide de géoradars, foreuses et bulldozers. « Cette nuit, nous avons décidé de fermer le chantier qui, il faut l’admettre, n’a rien donné », a-t-il concédé.
Les chasseurs de trésors avaient entamé leurs fouilles en dépit des expertises négatives des spécialistes de l’Académie des Mines de Cracovie qui avaient exclu l’existence d’un train sur le site indiqué. Cependant, Andrzej Gaik n’entend pas baisser les bras et a d’ores et déjà affirmé que la même équipe comptait entamer des recherches en septembre sur un autre site « tout proche », moyennant les autorisations légales nécessaires.
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Le Polonais Piotr Koper et l’Allemand Andreas Richter avaient annoncé leur « découverte » en août 2015, affirmant détenir des preuves, notamment des examens du terrain au géoradar. Ces derniers se sont avérés trompeurs.
Les récits sur deux trains spéciaux nazis, disparus au printemps de 1945 dans la région de Walbrzych, contenant prétendument de l’or et des œuvres d’art, excitent depuis des années l’imagination de nombreux chasseurs de trésors. Ils s’appuient sur l’existence d’importantes constructions souterraines allemandes, y compris celles autour de l’immense château de Ksiaz (Fürstenstein), proche de Walbrzych. Les nazis y avaient mené d’importants travaux pour y installer l’un des quartiers généraux d’Hitler.