Accueil | Culture | Le monstre du Loch Ness ne serait qu’un poisson géant

Le monstre du Loch Ness ne serait qu’un poisson géant


Selon un homme de 52 ans qui observe le Loch Ness depuis 24 ans, le monstre ne serait qu'un gros silure. (photo AFP)

Un homme qui a passé 24 ans à scruter le Loch Ness en Ecosse pour tenter de lever le mystère autour du célèbre monstre qui y vivrait estime qu’il s’agit vraisemblablement d’un poisson géant.

« La thèse privilégiée aujourd’hui est qu’il s’agit d’un silure glane. C’est l’explication la plus probable », a déclaré jeudi soir Steve Feltham, 52 ans, qui figure dans le livre Guinness des records pour avoir mené la plus longue veillée de Nessie, le monstre du Loch Ness.

« Je ne dis pas que c’est l’explication finale. Ca colle avec la majorité des spécificités observées mais pas avec toutes », a-t-il ajouté. Les silures peuvent faire jusqu’à quatre mètres de long et peser plus de 400 kg même s’ils font rarement plus de deux mètres. Ces poissons d’eau douce peuvent vivre au moins 30 ans.

Sa théorie est que ces poissons, originaires d’Europe de l’Est mais qui se sont propagés dans toute l’Europe via les canaux, fleuves et rivières, pourraient avoir été introduits par les habitants du site afin de les pêcher, même si aucun document officiel ne confirme sa thèse.

Une légende qui remonte au 17e siècle

« S’ils ont fait ça, les poissons ont atteint leur maturité dans les années 30 », l’époque où les premières photos présumées du monstre du Loch Ness sont apparues. Il a précisé qu’il y a 20 ans, il y avait 10 à 12 témoignages par an de personnes affirmant avoir vu le monstre quand il n’y en a tout au plus qu’un par an aujourd’hui.

Il reconnait également que d’autres passionnés de Nessie ont tiré des conclusions différentes.

« Certains disent que c’est un esturgeon, une anguille géante ou des plésiosaures. Un couple croit qu’il y a un vaisseau spatial au fond du lac », a-t-il égrené, ajoutant espérer que Nessie s’avère être « quelque chose de beaucoup plus excitant qu’un silure ». « Je ne vais certainement pas abandonner mes recherches », a-t-il martelé.

L’été dernier, une photographie censée montrer Nessie batifolant dans d’autres eaux que celles de son cher Loch Ness d’origine avait créé l’émoi. En 2006, un paléontologue écossais avait quant à lui conclu, après deux ans de recherches, que Nessie était un éléphant de cirque en train de nager.

Personne n’a jamais pu prouver avoir vu Nessie, une espèce de dragon sous-marin dont la légende remonte au 17e siècle. Des « apparitions » sont toutefois évoquées régulièrement et les canulars sont nombreux sur le sujet.

 

AFP