L’auteur luxembourgeois Guy Wagner est décédé à l’âge de 78 ans. Cet homme de lettres a mis sa plume au service de la culture grand-ducale.
Après des études de lettres françaises à Metz, Guy Wagner fut enseignant en primaire et en secondaire dans divers établissements du Grand-Duché, entre les années 1960-80. Ce natif de Bedweiler, près de Junglinster, fut également journaliste au Tageblatt, qui a annoncé sa disparition mardi. Au début des années 1970, Guy Wagner commence à écrire des poèmes, romans et pièces de théâtre. Il est aussi l’auteur de traductions et d’adaptations d’œuvres théâtrales majeures.
En 1985, il est nommé directeur du Théâtre municipal d’Esch-sur-Alzette, avant de démissionner en 1992. La même année, il devient coordinateur des manifestations organisées dans le cadre de Luxembourg Capitale européenne de la culture 1995. Il quittera ce poste en 1994. Jusqu’en 2000, il est chargé de cours au Lycée technique des arts et métiers à Luxembourg.
Parallèlement, de 1978 à 1980, il siège au conseil municipal d’Esch-sur-Alzette sous l’étiquette socialiste.
Son œuvre littéraire très prolifique, ainsi que son fort engagement politico-culturel lui valent de nombreuses distinctions. En 1991, il est lauréat du Prix René-Oppenheimer, qui récompense l’opposition au racisme, à l’intolérance et à la xénophobie. Guy Wagner sera également lauréat à plusieurs reprises du Concours littéraire national, notamment en 2005 avec le roman Winterreise et en 2006 avec la pièce D’Enn, mäi Frënd qui s’inspire du théâtre de l’absurde.
En 2010, il reçut le Prix du Mérite culturel de la Ville d’Esch-sur-Alzette.
Le Quotidien