Le festival Zeltik sera de retour vendredi 8 et samedi 9 mars à Dudelange, avec l’Espagnol Carlos Núñez et les Français de Celkilt en têtes d’affiche de cette 22e édition.
La Saint-Patrick approche – c’est le 17 mars – et avec elle, le traditionnel festival Zeltik de Dudelange. Une période à la fois compliquée pour les organisateurs – beaucoup de groupes celtiques sont en tournée en Amérique du Nord à cette période – mais qui s’impose d’elle-même. «C’est là qu’on sent vraiment le « celtic spirit »» assure le programmateur de la manifestation, John Rech. Au point que, repoussée à une époque à la mi-avril, celle-ci est finalement revenue aux alentours de la mi-mars. «Après, les gens sont passés à autre chose», nous assure-t-on.
Le Zeltik, lui, en tout cas, ne passe pas à autre chose et fait revenir pour cette 22e édition des artistes et des groupes qui ont déjà fait les beaux jours de celle qui s’est imposée depuis longtemps comme la plus grande manifestation dédiée à la musique celtique du Grand-Duché, mais aussi de la Grande Région.
Ainsi, Carlos Núñez, le «roi de la gaita», la cornemuse galicienne, sera de retour dans la Forge du Sud pour la septième fois depuis 2003. Sans nouvel album depuis son dernier passage en 2016 – son Inter-Celtic date de 2014 – il a néanmoins «de nouveaux morceaux dans les pipelines», indique l’organisateur. Grande première, cette année, l’Espagnol viendra à Dudelange pour un double concert. En plus de sa présence en tête d’affiche le samedi à la Celtic Celebration, il sera aussi, la veille, au Celtic Prelude en l’église Saint-Martin, avec l’organiste grand-ducal Laurent Felten, et un programme allant de Johann Sebastien Bach à Núñez en passant par des morceaux traditionnels celtiques.
Le retour du «singer-songwriter»
De retour également, les Celkilts, «qui avaient mis le feu à la salle l’an dernier», rappelle le responsable, le jeune quintette irlandais de Cúig, déjà à Dudelange en 2017 ou encore les locaux de l’étape du Luxembourg Pipe Band.
S’ajoutent cette année les Suisses de Pigeons on the Gate et leur groove-pop énergique, les jeunes Écossais de Hò-Rò, et leur folk-rock solaire, les An Erminig avec leurs ballades traditionnelles bretonnes ou encore Shane Ó Fearghail qui ouvrira la fête dès 16h45, contre 18h les années précédentes.
«On a constaté que beaucoup de spectateurs ne restaient pas pour le dernier groupe, vers 1h du matin, note John Rech. On a donc décidé de tout avancer. Et puis, ce nouvel horaire nous permet d’ajouter un groupe et, avec Shane Ó Fearghail, de reproposer un style qu’on a trop longtemps délaissé, le singer-songwriter celtic».
Ce Zeltik 2019 propose donc plus de musique, plus de style, plus de têtes d’affiche… mais toujours le même tarif : 20 euros en prévente et 25 euros en caisse du soir. Mais que les amateurs se dépêchent, avec une jauge à 1 500 places, les derniers arrivants risquent bien de rester dehors.
Pablo Chimienti