Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le festival du Film brésilien est de retour au Luxembourg pour une sixième édition toujours plus étoffée, du 17 au 26 novembre.
Depuis 2011, le festival que l’on retrouve dans quatre villes et six cinémas s’est développé avec cette année huit films proposés au public et une collaboration supplémentaire au Kinosch de la Kulturfabrik à Esch-sur-Alzette.
Les films présentés sont récents et déjà très connus des passionnés de cinéma brésilien : NISE – The Heart of Madness, primé dans les catégories meilleur film et meilleure actrice au festival du Film de Tokyo 2015, est une biographie dramatique d’une femme motivée par des valeurs humaines profondes qui révolutionne le traitement psychiatrique au Brésil en y insérant une dimension artistique.
Des fictions comme Les Orphelins de l’Eldorado (le 18 novembre) ou encore des comédies comme The Mayor, film à petit budget tourné lors des travaux des JO de Rio, sont également projetés et participent à la diversité du festival.
Le dimanche 20 novembre à 16 h, Amazonia, film sans dialogues, est une opportunité de découvrir le cinéma brésilien en famille à travers des images époustouflantes, qui captent les sentiments des animaux à travers le parcours d’un capucin né en captivité qui se retrouve dans son habitat naturel.
Le Professeur de violon, séance de clôture du festival (le 26 novembre) au Starlight de Dudelange, est présenté avec le soutien de l’ASTM (Action solidarité tiers monde), et les bénéfices seront reversés en faveur d’actions sociales.
Inspiré d’une histoire vraie, il raconte le parcours d’un jeune homme qui retrouve un sens à sa vie à travers la musique. Véritable invitation et initiation à l’art brésilien, cet art joue un rôle porteur de sens puissant.
L’association du social et du culturel
Toujours en partenariat avec l’ASTM, depuis la première édition de 2011, ce festival à but non lucratif ne met pas seulement l’accent sur le film et la dimension culturelle mais est porté, avant toute chose, par «une envie de montrer des valeurs, faire connaître des sujets et faire profiter des artistes comme Gregório de cet évènement» souligne Pieca Levy, la manager du festival.
Si l’évènement est certes une vitrine du cinéma brésilien au Luxembourg, il n’en demeure pas moins une action de lutte contre les injustices sociales.
En effet, ces 10 jours sont mis à profit pour permettre des projets de solidarité, d’information et de sensibilisation… L’occasion pour le public de participer à un festival qui a «une approche plus globale, qui pointe du doigt des problèmes sociétaux différents d’autres plus culturels».
Un événement lusophone chaleureux, dynamique et accessible aux petits et grands de toutes les communautés linguistiques du Luxembourg.
Sarah Ferrian
