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Le chef Michel Roth va signer la carte du buffet de la gare de Metz


Le chef revient en Moselle pour un vrai retour aux sources.

Le chef mosellan de stature internationale, Michel Roth, signera la carte du buffet de la gare de Metz avant la fin de l’année.

Michel Roth était en Suisse et en plein préparatifs du repas de la Saint-Valentin. Le chef a profité d’une pause pour confirmer sa venue à Metz dans les prochains mois. Le buffet de la gare va donc monter très nettement en gamme…

Après avoir ouvert à Metz son premier «Grand Comptoir», dont la terrasse s’étale sur la place De-Gaulle, le groupe Select Service Partner (SSP) a décidé de changer son fusil d’épaule. En concertation avec la filiale Gare et connexions de la SNCF, ce géant de la restauration s’emploie depuis quelque temps à déployer une nouvelle stratégie. Elle vise à doper la fréquentation de ses restaurants en invitant des chefs de renom à apposer leur signature sur les cartes de ses établissements. À Metz, on parle d’une enseigne Terroir de Lorraine par Michel Roth.

C’est donc ainsi que Michel Roth, longtemps chef du Ritz à Paris, mais aussi Meilleur ouvrier de France et Bocuse d’or 1991, le Nobel des fourneaux, a signé fin 2016 un partenariat avec SSP.

Aujourd’hui, Michel Roth intervient comme consultant pour des compagnies aériennes ou au sein d’établissements prestigieux. Depuis 2012, il dirige également en tant que chef exécutif et conseiller culinaire la brigade du restaurant Bayview by Michel Roth à l’hôtel Président Wilson de Genève. En 2013, le Bayview a obtenu une étoile Michelin. Il a, de surcroît, décroché un 18/20 au Gault et Millau en 2016 pour sa cuisine «classique, rigoureuse… et grandiose».

Paradoxe du parcours de ce virtuose du piano, Michel Roth n’a jamais exercé ses talents en Moselle, cette terre natale à laquelle il est tant attaché, excepté à ses débuts à l’Auberge de la Charrue d’or à Sarreguemines ou, exceptionnellement, dans le restaurant tenu par sa famille à Hambach, l’Hostellerie Saint-Hubert.

Lorsque s’est dessiné le projet de la gare de Metz, le chef n’a pas tergiversé. Pour lui, il s’agit d’un retour aux sources, d’une vieille envie. « Et plus ça va, plus j’en ai envie. Je commence à bosser sur les plats, sur ce que j’aimerais faire. Plus les mois vont passer et plus je vais être impatient parce que c’est Metz, parce que c’est ma région. J’ai hâte. » Nous aussi…

Thierry Fedrigo (Le Républicain lorrain)