L’Amour est dans le pré, l’émission phare de M6 qui rassemble chaque lundi cinq millions de téléspectateurs en moyenne, a repris de plus belle pour sa 11e saison. Avant de recevoir les prétendant(e)s dans leur ferme, les agriculteurs/trices ont ouvert leur courrier, puis rencontré leur prétendant(e)s lors du traditionnel speed-dating parisien (diffusion ce lundi). C’était en mars dernier. Nos confrères du Républicain lorrain y étaient.
Pull beige à rayures, jean et chaussures noires, c’est dans une tenue assez décontractée, mais loin de celle qu’il porte dans sa ferme lorraine, près de Nancy, que Julien, l’un des agriculteurs de cette 11ème saison de l’Amour est dans le pré, rencontre ses prétendantes dans un endroit calme de la capitale.
Après avoir ouvert tous ses courriers, il a convié cinq prétendantes, âgées entre 24 et 33 ans, à le rencontrer. L’émotion est d’autant plus grande pour l’éleveur de vaches allaitantes de 32 ans, handicapé après avoir fait une chute de six mètres en 2003. S’il peine à s’exprimer avec fluidité, le charme opère vite sur les jeunes femmes venues des quatre coins de la France.
« Je suis sous le charme »
Les femmes en quête d’amour descendent tour à tour l’escalier qui les mène jusqu’à la table du speed-dating. Julien les regarde avec attention. Elles sont bien apprêtées. Elles s’appellent Elodie, Charlotte ou encore Janine. Parfois, un seul regard suffit. Les sourires ne trompent pas et les joues sont parfois teintées de rose. « Je suis sous le charme », « tu es très belle », enchaîne l’agriculteur.
Ils échangent sur leur vie respective et font part de leurs convictions. « Je ne cherche pas quelqu’un pour travailler avec moi à la ferme », dit Julien. Ce à quoi les prétendantes répondent qu’elles ont un emploi, parfois deux. Puis les conversations deviennent plus intimes. Certaines femmes parlent de leurs enfants, de leur vision de la vie en couple. Julien, lui, confie qu’il se rend tous les ans à Lourdes pour prier depuis son accident. « C’est important pour moi, j’aimerais que ma future compagne m’y accompagne. »
Il rit avec la production
Après chaque entretien, le Lorrain confie ses pensées : il a tout de suite accroché, il est séduit, ou parfois un peu déçu « elle était plus drôle sur sa lettre qu’en vrai ! » C’est que Julien, qui aime rire, a aussi beaucoup d’humour : « Je sais qu’elles ont du goût si elles m’ont m’écrit », plait-il à dire. Il ne cache pas aimer être flatté et redemande des compliments !
Entre deux rencontres, il discute et rit avec la production. Il ne veut pas qu’on lui vole les cadeaux offerts par ses prétendantes !
Deux autres agriculteurs viennent l’aider à faire un choix
Julien est de plus en plus à l’aise dans cet exercice peu commun. Mais après avoir rencontré toutes ses prétendantes, il faut faire un choix. Seules deux jeunes femmes rencontrées lors de ce speed-dating pourront le rejoindre dans sa ferme lorraine.
Comme le feeling est passé avec la plupart des jeunes femmes, Julien hésite beaucoup. Le voyant dans une situation délicate, Didier et Sébastien, deux autres agriculteurs de la saison 11, également dans les coulisses, viennent à sa rescousse. Ils lui donnent de précieux conseils pour ne pas se tromper.
Puis vient le moment où Julien doit annoncer son choix final aux jeunes femmes rassemblées sur la terrasse de l’immeuble. Le célibataire est fébrile : « C’est délicat comme contexte. Vous m’avez toutes beaucoup touché. » Il annonce le nom des deux chanceuses. Et il conclut : « Je suis plein d’espoir. J’espère ne pas les décevoir… »