Voici Fast & Furious 7, un nouveau volet de la saga au budget XXL, avec une réalisation qui décoiffe du Sino-Malaisien James Wan. Accrochez vos ceintures !
Le plus sérieusement du monde, Vin Diesel, acteur américain réputé pour ses rôles dans les films musclés, le dit et le répète : « Ce film pourrait probablement remporter l’Oscar du meilleur film. » Et ce long métrage tant vanté par l’acteur au gabarit de déménageur, c’est Fast & Furious 7. Cette fois, la mise en images de ce volet a été confiée au réalisateur sino-malaisien James Wan, déjà remarqué dans le passé pour Insidious (2011) et Conjuring : les dossiers Warren (2013).
Mot d’ordre de la production à Wan : « Mets le pied au plancher et donne des ailes aux bolides de la saga, au sens propre comme au figuré ! » Et ladite production n’a pas lésiné sur les moyens, en offrant un budget originel de 200 millions de dollars qui, au final, a dépassé les 250 millions de dollars. Pour ce qui est du synopsis de ce Fast & Furious 7, ça tient sur un ticket de bus : Dominic Toretto et sa « famille », recrutés par les services secrets pour récupérer une composante informatique d’un intérêt vital pour la sécurité internationale, doivent faire face à Deckard Shaw, bien décidé à se venger de la mort de son frère.
Les frères de Paul Walker en doublures
Et voilà, avec des scénaristes inspirés et un réalisateur qui connait le business, on arrive à monter un film qui dure près de deux heures et demie ! Chronologiquement, ce septième épisode se déroule après le troisième de la saga. Tokyo Drift. Bon, il ne faut pas croire qu’on a là que des courses-poursuites avec des bolides qui sautent d’un avion et dont le pilote ouvre le parachute peu avant d’atterrir.
Non, et c’est Vin Diesel (alias Dominic Toretto), qui l’affirme : « C’est un grand film parce qu’il a une charge émotionnelle très forte. » Quant à Michelle Rodriguez, également membre de la « bande », elle assure : « Ce septième volet est très spécial, car c’est un héritage. Je pense que tous les fans vont le ressentir. »
Et puis, ce septième épisode revêt une dimension supplémentaire : à l’écran, Paul Walker y interprète son ultime rôle. Lors de la présentation du film, outre-Atlantique, Vin Diesel n’a pu cacher son émotion, rappelant combien fut difficile ce tournage après la mort – dans un accident de voiture – de son complice Paul Walker, à l’âge de 40 ans. Après cette disparition, la production a demandé d’emblée une réécriture du scénario, et les frères de Paul Walker ont été appelés pour servir de doublures.
De notre correspondant à Paris, Serge Bressan
Une soirée réservée aux hommes (« Burgers, Beer & Blockbuster ») est prévue ce soir à l’Utopolis Belval (Esch), à partir de 18h30.