La série policière de la BBC « Broadchurch » revient sur France 2 et « Stranger Things », fiction fantastique dont la première saison avait fait sensation l’an dernier, reprend de son côté sur Netflix. Deux points forts de la Quinzaine des séries.
Le début de la fin de Broadchurch
La série policière de la BBC, filmée sur la côte du Dorset (sud-ouest de l’Angleterre) reprend lundi 23 octobre pour sa troisième et dernière saison, sur un thème d’actualité puisque le lieutenant Ellie Miller et l’inspecteur Alec Hardy, les héros de « Broadchurch », doivent cette fois élucider une affaire de violences sexuelles.
L’histoire se déroule trois ans après le précédent épisode, et Alec, qui avait décidé de prendre du champ, s’est finalement réinstallé et refait équipe avec Ellie. L’équipe de la série a travaillé avec des services d’aide aux victimes pour chercher à dépeindre le plus justement possible la réalité de leur métier.
Monde à l’envers
« Stranger Things », série phénomène de Netflix qui avait fait des débuts remarqués à l’été 2016, revient pour sa deuxième saison le 27 octobre.
L’action se déroule toujours dans les années 1980, au sein de la petite ville américaine fictive de Hawkins, confrontée au terrifiant « monde à l’envers », un univers parallèle qui abrite des créatures maléfiques. La deuxième saison débute autour d’Halloween, et Will et sa bande de copains, qui pensaient avoir retrouvé leur tranquillité, vont de nouveau devoir affronter des forces sinistres.
Superhéros sur CStar
« DC : Legends of tomorrow », série inspirée des superhéros de DC Comics, dérivée d' »Arrow » et de « Flash », revient pour sa 2e saison sur CStar, au rythme de deux épisodes inédits diffusés les mardis soir à partir du 24 octobre. Suite au départ ou la disparition de plusieurs personnages dans la première saison, de nouveaux comparses, Vixen et Commander Steel, viennent renforcer la bande de superhéros qui voyagent à travers le temps pour combattre des vilains qui ont modifié le cours de l’Histoire.
Michel Bussi adapté en série
France 2 tourne jusqu’en décembre une nouvelle série, « Maman a tort », adaptée du best-seller éponyme de Michel Bussi, l’un des écrivains français qui vend le plus de livres. Les six épisodes de 52 minutes se dérouleront au Havre, à Deauville, à Lille et aux environs. Produite en interne, la série est réalisée par François Velle (« Une chance de trop », « Caïn », « Ransom »…) avec notamment Pascal Elbé au casting. Ce polar sera diffusé en 2018.
Souffle épique sur la Croisette
Plusieurs séries à grand spectacle ont été présentées cette semaine en avant-première mondiale au Mipcom, marché des contenus audiovisuels qui se tenait à Cannes.
« Britannia », superproduction au souffle épique du britannique Sky et de l’américain Amazon, plonge les spectateurs dans la Grande-Bretagne au temps de la conquête romaine, en l’an 43. Inspirée de la légende de Boadicée, héroine légendaire de l’Angleterre celtique, elle veut remonter aux origines du mythe et « montrer un monde qu’on n’avait jamais vu auparavant », le peuple des druides et leur religion imprégnée de magie, a expliqué James Richardson, un des responsables de la série.
Dans un tout autre genre, le drame historique « Trotsky », produit pour la Première Chaîne russe, à l’occasion du centenaire de la Révolution d’Octobre, dresse un portrait moralement détestable du leader communiste (comme de son comparse Lénine). Trotsky est mis en scène comme une « rockstar » et dans une atmosphère presque steampunk, comme lorsqu’il se déplace dans un train blindé, vêtu de cuir de pied en cap.
Le Quotidien / AFP