Ses grands débuts sur la scène de Coachella auraient dû avoir lieu il y a deux ans, mais la pandémie est passée par là et le groupe français l’Impératrice a finalement foulé samedi la scène du célèbre festival californien.
« C’est la cerise sur le gâteau », a confié la chanteuse du groupe, Flore Benguigui, lors d’un entretien conduit en anglais. « C’est magique. »
Le groupe de pop, fondé à Paris en 2012, participe à Coachella dans le cadre de la tournée pour son deuxième album Taku Tsubo.
« Le monde est différent de celui d’il y a 20 ans… Je pense que les gens sont plus ouverts à des langages différents. Ils sont peut-être un peu plus curieux », analyse le claviériste Charles de Boisseguin à propos du succès de l’Impératrice, qui s’est aussi produit à New York, Washington, Philadelphie et Chicago avant d’arriver dans le désert californien. La langue française « est peut-être aussi un peu mystérieuse », ajoute-t-il.
Le groupe, qui n’avait qu’un seul album à son actif avant la pandémie, a profité de l’interruption pour en enregistrer un nouveau dans un studio fabriqué par ses membres.
« Pleurer de joie »
Le retour à la scène après la levée des restrictions liées au covid-19 a été électrique, confie Flore Benguigui, bob rose fluo vissé sur la tête. « On pouvait vraiment ressentir l’énergie, certaines personnes pleuraient carrément de joie… Elles étaient vraiment accueillantes et soulagées d’enfin voir de la musique live », dit-elle. « Chaque concert est différent et on était tellement contents d’être ici à Coachella. »
Des centaines de personnes sont venues assister samedi à la performance de l’Impératrice, d’une quarantaine de minutes sur l’une des sept scènes du festival.
Le groupe joue à nouveau lors du second week-end de Coachella, avant de continuer sa tournée sur la côte ouest américaine, à Oakland et Los Angeles.