Meng Meng, la femelle panda du zoo de Berlin, est enceinte, a annoncé mardi le zoo qui mise sur une naissance d’ici deux semaines.
« Le petit mini panda de Meng Meng a pu être observé pour la première fois par les experts au cours d’une échographie », a indiqué le zoo de Berlin dans un communiqué. Le comportement de la femelle, la taille du fœtus et les résultats des analyses hormonales indiquent que la naissance aura lieu dans une ou deux semaines. Meng Meng (« Petit rêve ») et le mâle Jiao Qing (« Petit trésor ») sont hébergés dans la capitale allemande depuis juillet 2017.
Bum-bum, bum-bum, bum-bum – Bei der #Ultraschall-Untersuchung heute Morgen zeigte sich ein Mini-Panda mit schnell schlagendem Herz ? Noch ist der #Nachwuchs zwar winzig, bis zur #Geburt dauert es trotzdem nicht mehr lange ? #babypandaberlin #pandasberlin #ZooBerlin pic.twitter.com/uVdfS62v40
— Zoo Tierpark Berlin (@zooberlin) August 27, 2019
Les deux plantigrades avaient été présentés en grande pompe par la chancelière Angela Merkel et le président chinois Xi Jinping. Ils sont les seuls animaux de cette espèce visibles aujourd’hui dans le pays. « Chaque naissance d’une espèce menacée comme le sont les pandas est un grand cadeau », a estimé le directeur de zoo de Berlin, Andreas Knieriem, cité dans le communiqué, d’autant plus qu’il est très difficile de faire se reproduire ces animaux. La femelle a d’ailleurs été inséminée artificiellement pour augmenter les chances d’une fécondation, même si les deux plantigrades avaient semblé s’accoupler.
L’emménagement à Berlin de ces pandas géants, considérés comme des trésors nationaux en Chine, avait constitué un nouvel épisode de la « diplomatie des pandas » instaurée par Pékin pour entretenir de bonnes relations avec ses partenaires. La Chine n’a envoyé ces ambassadeurs spéciaux que dans une douzaine de pays, dont la France, où un bébé panda est né l’an passé.
Les petits nés à l’étranger partent en général en Chine après trois ou quatre ans, une fois sevrés. Le zoo de Berlin a investi plus de 9 millions d’euros pour aménager « la Maison des pandas », devenue l’une de ses attractions les plus prisées.
LQ/AFP