Des centaines de personnes, des chants orthodoxes, et une couronne de fleurs « Good bye my friend good bye » envoyée par Nana Mouskouri rendant hommage à l’un des plus grands succès du chanteur : Demis Roussos a été inhumé vendredi à Athènes, lors d’une cérémonie en toute simplicité.
Une cérémonie en toute simplicité, qui a duré à peine plus d’une heure et quart. La messe, dans la petite chapelle bleu ciel du cimetière, a été émaillée de chants religieux. (Photos : AFP)
Décédé à l’âge de 68 ans le week-end dernier dans un hôpital de la capitale grecque où il était soigné depuis « longtemps », selon l’établissement, il a été mis en terre dans le Premier Cimetière d’Athènes, l’un des plus vastes et anciens de la ville, où reposent de nombreuses personnalités.
Le chanteur, devenu une star mondiale dans les années 60, notamment au sein du groupe Aphrodite’s Child, a également vendu des dizaines de millions de disques lors d’une carrière en solo, arrêtée en 2009.
Nikos Aliagas participait également à la cérémonie. L’animateur de télévision d’origine grecque a expliqué qu’il était pour lui « important » de prendre part à cette cérémonie. « D’abord parce que c’était un ami, mais aussi parce que c’est un Grec de l’étranger, de la diaspora, qui revient sur la terre de ses ancêtres », a-t-il dit, les yeux dissimulés par des lunettes noires. Nikos Aliagas, qui a salué un « homme exceptionnel qui a rendu la Grèce et les Grecs très fiers », avait reçu l’autorisation de la famille d’annoncer la mort de Demis Roussos sur Twitter, avant même la presse grecque.
La cérémonie a été très simple et a duré à peine plus d’une heure et quart. D’abord une messe, dans la petite chapelle bleu ciel du cimetière, puis le cortège a traversé celui-ci pratiquement de bout en bout pour rejoindre le lieu d’inhumation.
Le cercueil noir a été porté par six hommes dont le chauffeur du chanteur, et applaudi à plusieurs reprises par la foule : « Tu es immortel », a lancé quelqu’un. La messe a été émaillée de chants religieux, mais aucune des chansons mondialement connues de Demis Roussos n’a retenti près de sa tombe, comme certains admirateurs semblaient le souhaiter. Armilda, une Grecque de 51 ans, faisait partie du cortège : « Je l’admirais, ma mère aussi l’admirait, on était allées le voir à San Remo, en Italie, et je crois que c’est important de rendre hommage à ce grand artiste grec. »
Né le 15 juin 1946, Artémios Ventouris Rousos était un enfant d’Alexandrie, en Égypte, pays qui ont aussi vu naître Dalida, Georges Moustaki et Claude François. Sa famille s’y était installée dans les années 20, mais son père, ingénieur, avait dû regagner la Grèce en 1961.
AFP
un an déjà que tu es parti et toujours aucun hommage de la France que tu aimais tant…