La chorégraphe Simone Mousset, lauréate du Lëtzebuerger Danzpräis

Le Lëtzebuerger Danzpräis ajoute un nouveau nom à son palmarès : celui de la chorégraphe et danseuse luxembourgeoise Simone Mousset.

Le jury présidé par Marie-Laure Neiseler, entourée de Carl Adalsteinsson, Sylvia Camarda, Anne-Mareike Hess et Mathis Junet, a tenu à «reconnaître le mérite d’une jeune chorégraphe courageuse, dont la démarche artistique singulière développe un message sincère et original». Le prix, doté de 5 000 euros, pourra ainsi l’encourager à « poursuivre dans cette voie ».

Simone Mousset recevra sa distinction officiellement le 3 octobre à 19h, au Centre de création chorégraphique luxembourgeois (Trois C-L) de Bonnevoie. Le Lëtzebuerger Danzpräis est décerné tous les deux ans depuis 2011 par le ministère de la Culture. Il consacre le travail d’un ou une jeune artiste du Grand-Duché, dans la danse ou la chorégraphie contemporaines, dont au moins une prestation ou création s’est illustrée sur la scène internationale.

Renommée sur la scène internationale

Et Simone Mousset peut se targuer d’une telle expérience. Formée et diplômée à Londres en 2011 (Trinity Laban, Conservatoire of Music and Dance et Royal Academy of Dance), elle a dansé pour des chorégraphes et compagnies en Angleterre, en Russie, au Liban, en Allemagne, en Italie et bien sûr au Luxembourg. C’est d’ailleurs dans son pays qu’elle s’est ensuite lancée dans la création chorégraphique, à son retour en 2014. On lui doit notamment les œuvres Their Past (2015) et Impressing The Grand Duke (2016; co-réalisée avec l’Allemande Elisabeth Schilling). La renommée de Their Past a dépassé les frontières puisque le spectacle a été joué en Angleterre et en Italie. En outre, Simone Mousset était l’une des six chorégraphes luxembourgeois sélectionnés en 2016 à l’Internationale Tanzmesse nrw de Düsseldorf.

Le Quotidien