De son côté, l'Iran explique que l'entrée du territoire lui a été refusée "pour cause de manque de documents nécessaires". (illustration AFP)
Téhéran a démenti avoir arrêté et expulsé la chanteuse Joss Stone, comme l’affirme celle-ci, indiquant que la reine de la soul britannique s’était vu refuser l’entrée sur le territoire iranien.
« Joss Stone et ceux qui l’accompagnaient n’ont pas été arrêtés, mais l’entrée du territoire leur a été refusée conformément à la réglementation, pour cause de manque de documents nécessaires », écrit l’agence officielle Irna en citant « la police de l’île de Kish ».
Dans un message publié mercredi sur son compte Instagram, Joss Stone a affirmé se sentir « dégoûtée » après un incident à son arrivée sur l’île iranienne de Kish, où elle entendait se produire lors de la dernière étape de sa tournée mondiale. « Nous avons été arrêtés et ensuite nous avons été expulsés », dit-elle dans une vidéo. Le message ajoute que les autorités la soupçonnaient de vouloir chanter en public sur cette île touristique du Golfe.
Tournée de la Libye à Pyongyang
En République islamique d’Iran, il est interdit pour une femme de chanter seule en public. Sans donner plus d’informations sur les motivations de la décision de refuser l’entrée à Joss Stone, Irna indique simplement que la chanteuse et ses musiciens sont arrivés de Mascate et son repartis « le lendemain à destination des Émirats arabes unies ». « Nous étions au courant qu’on ne pouvait pas organiser un concert en public, puisque c’est illégal dans ce pays, car je suis une femme », a écrit Joss Stone sur Instagram sans expliquer où et comment elle espérait se produire.
Selon con compte Instagram, le concert qu’elle comptait donner à Kish devait être le 200e de sa tournée « Total World Tour » entamée il y a cinq ans. Le but du projet était de se produire dans tous les pays de la planète. Il a mené Joss Stone à jouer dans une Libye en guerre, au Soudan du Sud, ainsi qu’à donner un concert « non officiel » à Pyongyang.