Le groupe K’s Choice revient au Grand-Duché comme tête d’affiche de la prochaine fête de la Musique de Dudelange, avant de revenir à la Rockhal en fin d’année. Entretien avec Gert Bettens.
K’s Choice joue très souvent au Luxembourg. Comment décririez-vous votre relation avec le Grand-Duché ?
Gert Bettens : Je suis ravi à chaque fois que je reçois un mail de mon management qui me dit qu’on a la possibilité de retourner au Luxembourg. J’adore lire ces noms familiers : Dudelange, Rockhal, Atelier… À chaque fois qu’on y a joué, on a passé de superbes soirées, avec un super public. Impossible de retrouver un concert au Luxembourg où ça ne s’est pas bien passé. Le public luxembourgeois nous a toujours donné de très bonnes vibrations.
Vous revenez avec un nouvel album, The Phantom Cowboy, le septième de K’s Choice, qui sonne plus rock que tout ce que vous avez fait auparavant, et surtout des deux derniers qui étaient, l’un acoustique, l’autre une bande originale de film. D’où vient cette envie ?
En fait, c’est tout simplement ce que nous avions envie de faire en ce moment. Comme vous venez de le dire, les dernières années, nous avons joué presque exclusivement avec des guitares acoustiques pour des shows très intimistes. On a adoré faire ces tournées acoustiques, mais, déjà à l’époque, on parlait de faire, pour la suite, quelque chose de différent; et quitte à faire quelque chose de nouveau, autant faire quelque chose de totalement différent pour vraiment surprendre.
On voulait que les gens se disent : « Oh, je pensais que K’s Choice était un groupe qui ne jouait qu’avec des ukulélés et des guitares acoustiques, mais non ! » C’est pour ça qu’on a décidé de faire un album vraiment rock. Quelque chose de « heavy », up-tempo. Avec onze chansons faites vraiment pour le live.
L’album a été produit aux États-Unis par Alain Johannes (Queens of the Stone Age, Arctic Monkeys…). C’est de lui que vient ce côté up-tempo ?
Alain Johannes était la personne parfaite pour produire cet album et pour faire en sorte que les chansons que nous avions écrites avec Sarah sonnent bien. Et pas seulement pour le côté up-tempo.
Pour cet album, vous avez même changé la manière dont vous travailliez avec Sarah. Normalement, chacun de vous deux écrivait de son côté et envoyait des propositions à l’autre. Là, vous avez écrit les chansons ensemble, depuis le départ. Pourquoi avoir changé votre processus créatif ?
Comme je vous disais précédemment, on voulait tellement faire un album différent, qu’on a décidé de tout faire différemment. Après, nous restons qui nous sommes, donc, il y aura toujours des similitudes entre les albums, mais bon… Comme vous dites, on a changé de manière de travailler. Je suis allé chez Sarah dans le Tennessee, on a travaillé ensemble toute une semaine, tous les jours, du matin au soir. Après, c’est elle qui est venue chez moi dans mon studio à Anvers. C’était très sympa et intéressant de se retrouver tous les deux, comme ça, dans une même pièce.
Entretien avec Pablo Chimienti
A lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce jeudi
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