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[Kinneksbond] Girls & Boys, l’insoutenable légèreté de l’être


Avec ce texte, Jeanne Werner obtient la complicité du spectateur au fur et à mesure du récit, pour ensuite briser sa linéarité : on revient, dans des flash-back (joués comme à l'instant présent), sur sa vie, plus intime, de jeune mère (Photo : DR).

Le Quotidien a sélectionné la pièce de Dennis Kelly,  mise en scène par Marion Poppenborg, à l'affiche jusqu'au 24 novembre au Kinneksbond de Mamer.

C'est une rencontre qui commence comme une autre. Au centre de la scène, une femme, la trentaine, sur un canapé en cuir rouge à moitié cassé, entourée de jouets d'enfants et de sacs plastique pleins à craquer, raconte la rencontre avec celui que, par la suite, elle épousera. «J'ai rencontré mon mari dans la file d'embarquement d'un vol EasyJet, et je dois dire qu'il m'a tout de suite déplu» : ce sont les premiers mots prononcés par cette femme, qui n'a pas de nom, brillamment interprétée par Jeanne Werner. Une sentence drôle, terrible aussi, pour un seule en scène de 80 minutes qui, tout du long, garde ce même sens du revirement de ...

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