Le géant américain de la restauration rapide KFC a commencé à vendre aux Philippines un hot-dog composé d’une saucisse enveloppée dans du poulet frit plutôt que dans du pain, suscitant les critiques des diététiciens et les moqueries des réseaux sociaux.
Le « Double down dog », « la dernière abomination de la restauration rapide » selon certains. (Photos : AFP)
Le « Double down dog », appellation qui fait référence au sandwich d’origine et au fait de doubler sa mise au jeu, veut tirer parti de l’amour des Philippins pour les hot-dogs et le poulet frit, a expliqué le directeur du marketing de Kentucky Fried Chicken Philippines Errol Magdato.
« Nous savons que les Philippins sont très aventureux quand il s’agit de nourriture et nous savons combien nous aimons les hot-dogs », a-t-il ajouté dans un e-mail. Il a balayé d’un revers de la main les quolibets que le sandwich suscite sur internet, et expliqué qu’en termes de calories « c’est à peu près la même chose et même un peu moins » qu’un double cheeseburger. Les consommateurs sont contents, assure-t-il.
> Une réputation qui dépasse les frontières
Initialement, ce « Double dog » n’avait été vendu que pendant deux jours en janvier, mais il a ensuite été officiellement mis au menu des KFC. Pour Marie Gonzales, chef de cuisine végétalienne qui dirige une entreprise de produits alimentaires gastronomiques, ce hot-dog n’est rien moins que « dégoûtant ». « Un sandwich entièrement à base de viande ne fait qu’alimenter la maladie, le diabète, la goutte, les maladies cardiaques. C’est triste de constater ce qu’est l’industrie de la restauration rapide », a-t-elle déclaré à l’AFP.
KFC n’a pas l’intention de vendre le « Double dog » ailleurs que dans l’archipel de 100 millions d’habitants mais sa réputation a déjà franchi les frontières. « KFC inaugure la dernière parodie alimentaire », dit le site d’informations Mashable. « La dernière abomination de la restauration rapide », ajoute le site culturel Uproxx. « Merci Satan d’avoir conçu le Double down dog », ironise un utilisateur de Twitter.
AFP