Une salariée japonaise est morte d’un malaise cardiaque après avoir accumulé, en un mois, 159 heures sup’.
Une jeune journaliste de la chaîne de télévision publique japonaise NHK est morte d’un malaise cardiaque en 2013 alors qu’elle venait d’enchaîner 159 heures de travail supplémentaires en un mois. Les autorités avaient conclu à l’époque que son décès était bien dû au surmenage. Elle n’avait pu bénéficier que de deux jours de repos dans le mois.
C’est la NHK qui a décidé de révéler cette affaire quatre années plus tard sous la pression des parents de la jeune trentenaire, rapporte Libération. Ils demandaient que des mesures soient prises pour éviter un nouveau drame de ce type.
Le phénomène du « Karoshi » (mort au travail par surmenage) n’est pas nouveau dans ce pays. Mais cette affaire rendue publique relance le débat sur le nombre d’heure trop important effectué par les Japonais.
Un salarié sur cinq travaille plus de 49 heures par semaine en moyenne et plusieurs centaines de cas de burn-out mortels sont recensées chaque année relève Le Figaro. Le Premier ministre Shinzo Abe a déclaré le 30 janvier dernier : « Nous voulons infléchir la tendance au surmenage ».
Le Quotidien / AFP