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Forfour, la Smart des familles (Vidéo)


Vingt ans après sa naissance, Smart a tout repris à zéro en conservant l’essentiel mais en développant l’accessoire. En quatre places aussi.

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Compacte, la nouvelle Smart Forfour propose quatre vraies places pour la famille. (Photo : DR)

De face, elles se ressemblent comme deux sœurs. À l’intérieur, c’est du (presque) pareil au même. En mécanique aussi. Ainsi s’avancent les deux nouvelles Smart, conçues dans le même temps, lancées au même moment, pour donner une nouvelle dimension à cette filiale du groupe Daimler. Née en 2004, la Forfour, sept ans après la Fortwo, empruntait alors ses fondements à la Colt Mitsubishi. Sans succès. Smart revient sur ce thème avec quatre portes latérales, quatre places, sur le schéma technique de la Fortwo, stricte deux places de 2,69 mètres de long.

> L’univers des enfants

La différence tient en 80 centimètres avec moteur et transmission à l’arrière. Ce qui fait deux places et du coffre en plus. Une jolie performance qui a séduit Renault pour renouveler sa Twingo. C’est ainsi que la grande Smart est devenue cousine de la petite Renault partageant ses moteurs et son usine slovène alors que la Fortwo reste une vraie made in France, à Hambach, en Lorraine.

En décidant de recréer une famille, Smart a choisi aussi l’unité de ton, reprenant pour l’une et pour l’autre de nombreux éléments communs. D’autres développements sont d’ailleurs attendus sur ce thème. Le poste de conduite reprend ainsi le volant façon F1, compte-tours et montre déportés sur la gauche, cadran en demi-lune, grand écran central, planche de bord façon résille colorée. Des détails marquent la différence, tel ce petit bloc lumineux en haut du pare-brise pour visualiser l’usage des ceintures de sécurité arrière. Comprenez que Smart a porté toute son attention sur ce volume complémentaire, clin d’œil aux petites familles.

On est loin d’une Classe S, mais on s’y sent à l’aise. Les portes s’ouvrent largement à 85 degrés « et même 90 si on tire un peu », avait plaisanté Annette Winkler, directrice générale de la marque, joignant le geste à la parole au lancement officiel de la gamme. Smart a également pensé à des supports d’iPad pour les enfants branchés, des porte-gobelets, des aumônières, etc. Un univers pour eux, un peu barré par les sièges avant qui masquent l’horizon et des vitres qui s’entrouvrent à peine.

La Forfour apparaît ainsi comme un grand jouet pour adultes actifs soucieux de bien se tenir en ville sans avoir peur de prendre la route. Le gabarit et le diamètre de braquage exceptionnel répondent à la première question.

> Trois cylindres de rigueur

C’est presque aussi bien que sur la Fortwo mais la Forfour doit cependant avouer 8,65 mètres contre 6,95. La motorisation répond à la seconde malgré le seul moteur proposé au lancement, le petit trois cylindres de 71 chevaux. Rassurez-vous, il se montre sûr et à l’aise, même sur un parcours tourmenté. Malgré une direction hésitante, ça vire, ça freine et ça repart avec un niveau de confort appréciable.

Les accords d’origine avec Renault ne permettaient pas d’entrée de jeu la commercialisation d’une version 90 chevaux, ni la transmission automatique mais l’un et l’autre sont déjà bien inscrits au catalogue. Ce qui permet un joli choix entre les cinq finitions confortées de pack divers pour des prix qui ont vite fait de s’envoler au-delà des 15 000 euros. Mais, même avec son petit moteur, la Forfour se révèle fort attachante et douée pour de nombreux exercices à géométrie variable.

De notre collaborateur Paul Hug