Neimënster a présenté mercredi son programme estival, marqué par le festival «Bock op». De la musique, bien sûr, mais aussi des expositions et même du théâtre, pour une édition 2021 généreuse en nouveautés.
À partir de fin juin, le Bock op reprendra ses quartiers à Neimënster, pour la deuxième année consécutive dans une version adaptée aux contraintes sanitaires. Le festival d'été de l'abbaye «pensait revenir au Bock op en 2021, mais on sera encore dans sa version "Méi intim"», expliquait mercredi la directrice de Neimënster, Ainhoa Achutegui. «Ce n'est pas plus mal, d'ailleurs, car notre nouveau concept sanitaire, approuvé par le ministère de la Santé, correspond très bien à ce que l'on fera.» Un nouveau concept qui entend réinvestir les espaces de l'abbaye de façon insolite, dans la grande tradition de l'institution du Grund, tout en respectant les nouvelles mesures annoncées mercredi par Xavier Bettel et Paulette Lenert, «Covid check» compris.
Car à Neimënster, on l’a bien compris, l’intime n’est pas l’ennemi de l’ambitieux. La beauté du lieu aide, certes, mais on peut aussi et surtout compter sur le retour d’artistes internationaux, que la pandémie a forcés à se faire discrets au Luxembourg, et une programmation débridée, qui fonce la tête la première dans l’inédit et la convocation de disciplines plurielles. C’est évidemment la musique qui sera au cœur de la programmation, dans le lieu privilégié des «apéros jazz», du festival Reset et autres rendez-vous sonores incontournables de la capitale. ...
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