Quand le festival de la Philharmonie invite aux retrouvailles, la compositrice luxembourgeoise prend le message au pied de la lettre, conviant 140 musiciens de l’UGDA pour une promenade sonore le long de l’Alzette. Découverte.
Elle a, d’une certaine manière, écrit la bande originale des rainy days, auquel elle est associée, de près ou de loin, depuis 2013. En compagnie de l’Ensemble Recherche, elle a en effet, il y a quelques années, imaginé une pièce pour trio à cordes «préparées» qui imitait… «le bruit de la pluie». «C’était réussi. On était comme en dessous !», soutient-elle. Depuis Die Regenmacher, Catherine Kontz a gardé tout son enthousiasme à l’approche d’un festival «immanquable», qui essaye de prouver depuis 2000 que la musique contemporaine n’a rien d’élitiste et, par ruissellement, qu’elle est l’affaire de tous.
«Jouer dans une grange, c’est sympathique, mais ce n’est pas très grand public, poursuit-elle dans un rire. Qu’un tel rendez-vous soit porté par la Philharmonie, c’est important : c’est un lieu central qui attire un autre public. De toute façon, je n’aime pas écrire uniquement pour ...
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