En résidence au CNA depuis fin 2019, et dans le cadre du Mois européen de la photographie, la jeune artiste norvégienne questionne le langage de la place financière qui se réfère à la nature, au monde animal et à d’autres figures mystiques, tout autant mystérieuses.
Le pouvoir aime l’ombre, le cache-cache, l’imperméabilité. En mettant de la distance, il reste ainsi difficile de le saisir, et surtout, de le contrôler. Longtemps, l’église catholique parlait en latin, et aujourd’hui, c’est la place financière qui use à son tour d’un langage à part, indéchiffrable pour la plupart d’entre nous. Un dialecte de castes qui, étonnamment, se réfère au monde naturel et à d’autres figures légendaires : «dead cat bounce», «iceberg order», «vampire squid», «witching hour», «daisy chain», «fat cat»…
En parcourant le dictionnaire des termes financiers compilés par le Financial Times, le chercheur Sami Hammana a pris conscience de ...
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