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Euro-Toques : Favaro annonce le nouveau cap


Daniel Rameau, l'ancien président, a trinqué avec Renato Favaro. (photo Alain Rischard)

Les Euro-Toques se réunissaient, lundi, pour la première assemblée générale sous la houlette de Renato Favaro.

Le tout nouveau président d’Euro-Toques Luxembourg, le chef italien Renato Favaro, a dirigé lundi sa première assemblée générale après la démission de Daniel Rameau l’été dernier. Le passage de relais s’est fait dans la plus grande convivialité et le nouveau bureau des commissaires a été présenté. Tous ceux qui comptent dans le milieu de la gastronomie luxembourgeoise étaient présents : Arnaud Magnier, Léa Linster, Cyril Mollard, René Mathieu, Fabrice Salvador, Ilario Mosconi, Etienne-Jean Labarrière, Yann Castano…

Le but pour le nouveau président est de mettre en avant le Luxembourg par différentes actions comme la mise en place d’un concours amateur sous la houlette de Léa Linster, un top chef version Luxembourg, des «Toques days» pour faire connaître de petits producteurs ou restaurateurs qui ne peuvent pas devenir membres d’Euro-Toques, mais qui ont le respect du produit.

D’ailleurs, les anciens et nouveaux membres d’Euro-Toques vont recevoir un formulaire pour leur faire signer une charte qui garantit que 70 % des plats proposés sont faits maison. «Notre ligne est de défendre la qualité du produit et le produit de saison», explique Renato Favaro.

Priorité à la jeunesse en cuisine

La jeunesse est un élément qui tient également à cœur au nouveau président. Ainsi un rapprochement devrait se faire avec les écoles hôtelières de la Grande Région, ainsi que la mise en place d’un Comité des jeunes pour les chefs âgés de 20 à 35 ans qui pourront apporter de nouvelles idées. Un menu spécial «jeunes» pourrait aussi être mis en place tout au long de l’année chez les membres qui le désirent.

«Nous avons une vision à court terme, mais également à long terme et beaucoup de choses vont donc se mettre en place», raconte le dynamique nouveau président qui s’appuiera sur les membres de son bureau qui auront chacun une tâche définie. «C’est comme un petit État, je suis le président et mes ministres vont travailler sur la thématique de leur ministère.»

Le Quotidien