Esch-sur-Alzette : des Terroirs qui cultivent le bon goût

À Esch, dans l’hôtel de la Poste, une nouvelle adresse vient de pointer son nez. Avec une carte de marché et des tarifs attractifs, Les Terroirs se goûtent sans risque.

Esch-sur-Alzette n’est pas Luxembourg. Dans le Sud, les menus d’affaires ont moins cours que dans la capitale. Alors les déjeuners doivent être rapides, de qualité et avec un bon rapport qualité-prix. C’est ce qu’ont compris les repreneurs du restaurant de l’hôtel de la Poste, qui officient depuis le début de l’année au rez-de-chaussée de l’établissement, dans un restaurant qu’ils ont appelé Les Terroirs. Un rez-de-chaussée agréable en cette saison, avec une cour intérieure qui saura bientôt accueillir les convives dans le calme et la verdure. Les places seront sans doute chères.

À table, dans une ambiance de brasserie, la carte du déjeuner interpelle. À 15 euros pour deux plats ou à 18 pour entrée-plat-dessert, c’est quasiment imbattable. Le jour de notre passage, nous nous étions essayés à la perche du Nil et sa sauce tandoori. Le tout servi avec une classique timbale de riz safranée et quelques haricots. Pas révolutionnaire, mais bien réalisé et copieux, parfait pour le midi. Le dessert, une pana cotta à la stracciatella, permettait de finir en douceur.

Un jardin pour les beaux jours

À la carte, nous avons aussi essayé un plat végétarien, car tout est prévu, même les allergènes qui sont dûment mentionnés. La polenta et ses légumes de marché, carottes, asperges et brocoli, n’est pas une punition végétarienne, mais bien une découverte qui en appelle d’autres. Autre dessert, à la carte, le moelleux au chocolat, cœur coulant framboise. Il vaut le détour à lui seul.

Avec un menu qui évolue chaque semaine et de grands classiques toujours présents à la carte, Les Terroirs creuse petit à petit son trou. La salle n’est pas comble, mais le bouche à oreille semble fonctionner. L’adresse devrait rapidement devenir un de ces lieux où il fait bon se retrouver à midi, surtout pour les beaux jours.

Christophe Chohin