Accueil | Culture | Erreur d’aiguillage : en route pour Copenhague, elle atterrit à Athènes

Erreur d’aiguillage : en route pour Copenhague, elle atterrit à Athènes


(Illustration : AFP)

Une touriste brésilienne enregistrée sur un vol Air France entre Roissy (nord de Paris) et Copenhague s’est vu remettre la carte d’embarquement d’une autre passagère, française, et s’est retrouvée quelques heures plus tard à Athènes, a-t-elle raconté.

« Ma carte d’embarquement était au nom de quelqu’un d’autre et je n’ai pas eu le temps de vérifier, j’étais pressée », a confié Ana Maria Bittencourt Marques à une journaliste mercredi soir dans la capitale danoise, au lendemain de son retour d’Athènes. A l’aéroport parisien, « un employé de la compagnie a vu ma carte et j’avais mon passeport mais ils ne sont pas assurés que le nom était différent », a ajouté cette aide-soignante de 45 ans originaire de Porto Alegre (sud).

A aucun moment, ni à l’embarquement ni avant le décollage, la passagère, qui ne parle pas français et maîtrise péniblement l’anglais, n’a elle-même pris conscience de l’incroyable quiproquo. Jusqu’à l’atterrissage à Athènes… Là, elle a été prise en charge par le transporteur français qui lui a offert un vol retour vers Copenhague via Luxembourg. Air France a déclaré qu' »un passager devant se rendre à Copenhague sur le vol Air France AF1750 du 25 juillet a embarqué sur le vol AF1232 à destination d’Athènes ». « Dès son arrivée à Athènes, il a été réacheminé vers Copenhague », a précisé la compagnie en ajoutant qu’une enquête interne avait été ouverte pour expliquer comment deux passagers pouvaient avoir embarqué sur le même vol avec la même identité.

Au-delà de son inconfort personnel, Ana Maria Bittencourt Marques s’inquiète de ce qu’elle considère comme un manquement aux règles de sécurité du transport aérien. « Comment se sentir en sécurité après ça? », se demande-t-elle. Air France a rappelé que la sécurité des passagères concernées n’avait jamais été mise en danger et que celle « des passagers et des équipages » restait « sa priorité absolue ». Jointe jeudi par téléphone en Grèce, la passagère française, Marie-Christine Midavaine, a indiqué avoir quant à elle voyagé sans encombre jusqu’à Athènes. « J’ai eu un appel d’Air France quelques heures après mon arrivée qui me demandait si tout allait bien, si j’avais bien récupéré mes bagages », a-t-elle dit. « Ils ont parlé d’un bug à l’enregistrement et c’est tout ».

Le Quotidien/AFP