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Des centaines de passionés à la foire internationale aux Disques


Du rock, du metal, de l’électro, du jazz, de la variété… Il y en avait pour tous les goûts et sur tous les supports (vinyles et CD) à la foire internationale aux Disques, qui s’est déroulée, hier, à la Rockhal d’Esch-sur-Alzette.

2014 12 21, Esch/Alzette, Rockhal, Foire internationale aux disq

Plus de 500 personnes ont fouillé dans les bacs de vinyles, hier, à la Rockhal. (Photo : Fabrizzio pizzolante)

La Rockhal avait ouvert ses portes depuis un quart d’heure et déjà plus d’une centaine de personnes s’étaient engouffrées dans le bâtiment (plus de 500 tout au long de la journée). Non pas pour assister au concert d’une quelconque star internationale, mais pour dénicher vinyles et autres CD de leurs artistes préférés auprès de la cinquantaine de vendeurs présents lors de la 9e édition de la foire internationale aux Disques, organisée par le centre de ressources de la Rockhal en collaboration avec cd-boerse.net et la ville d’Esch-sur-Alzette.

La concentration et la patience sont de mise. Les acheteurs fouillent dans les bacs, négocient avec les vendeurs et repartent souvent avec un vinyle ou un CD dans leur sac, voire pour certains dans leur bac. « J’ai fait une liste avant de venir, détaille Clifton (27 ans), fan de rock progressif et de jazz. Pour le moment, j’ai trouvé trois CD de Ryo Okumoto, Transatlantic et Carabean Jazz Project, mais je vais continuer de chercher, de trouver et d’acheter. »

Et il y avait de quoi faire. Plus d’un million de vinyles et CD (sans oublier les DVD et autres affiches) étaient disponibles pour les passionnés dans cette caverne d’Ali Baba d’un jour. Et tous les styles : rock, metal, punk, pop, jazz, new wawe, soul, ska, reggae, country, variété… Les Beatles, Genesis, James Brown, AC/DC, A-HA, Nirvana, U2, Led Zepplin, Johnny Cash, Elvis Presley, Bruce Springsteen, Jimi Hendrix, Santana, Cure, Claude François, Michel Fugain…

« Nous sommes venus avec plus de 2 000 vinyles. Ce sont tous des doubles de notre collection personnelle, confie Clovis, qui tenait un stand avec son père Jean-Claude. Nos prix vont de 5 à 150 euros pour un exemplaire vinyle de Hell’s Angel’s 69 (NDLR : globalement les prix variaient de 50 centimes à 300 euros). Pour le moment, on vend bien et après on ira faire un tour pour voir si on peut compléter notre collection… »

> « La chaleur du vinyle est incomparable »

Chargé d’une dizaine de vinyles, Fred (37 ans), qui en a déjà plus de 500 chez lui, a décidé « d’arrêter les frais ». Question : à l’époque du numérique, pourquoi courir pour dégoter des vinyles? « Le vinyle permet de reprendre le temps d’écouter la musique, répond Fred, passionné de rock psychédélique, soul et vieille électro. On est plus attentif. »

« Les pochettes sont magnifiques, renchérit Yvon (53 ans). Mais surtout la chaleur de la musique qui émane du vinyle est incomparable. »

De notre journaliste Guillaume Chassaing