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Des cascades toujours plus vertigineuses dans « Mission : Impossible – Fallout »


Connu pour réaliser lui-même la plupart de ses cascades, Tom Cruise est à nouveau impressionnant dans ce film, où il s'est mis en danger. (photo DR)

Dans Mission: Impossible – Fallout, tourné en grande partie à Paris, Tom Cruise reprend son rôle du célèbre agent Ethan Hunt pour un nouveau festival de sensations fortes et de cascades spectaculaires.

En salles mercredi – après quelques avant-premières – ce sixième opus de la saga commencée en 1996 par Brian De Palma a été réalisé comme le précédent volet (Mission : Impossible – Rogue Nation) par Christopher McQuarrie (scénariste d’Usual Suspects), avec au générique Henry Cavill, Simon Pegg, Rebecca Ferguson et Angela Bassett, aux côtés de Tom Cruise.

Dans ce nouveau volet, Ethan Hunt et son équipe de l’IMF (Impossible Mission Force), spécialistes de l’espionnage en conditions extrêmes, sont lancés dans une course poursuite pour récupérer du plutonium volé par une organisation terroriste internationale.

Situé entre Belfast, Berlin, Londres, Paris et le Cachemire, ce film aux images impressionnantes a été notamment tourné pendant 36 jours – en avril et mai 2017 – dans la capitale française, une aubaine pour la ville de Paris, qui s’était félicitée de ses retombées économiques, chiffrées au minimum à 25 millions d’euros.

Il en montre les monuments les plus connus, de l’arc de triomphe au Trocadéro, en passant par le Grand Palais, l’avenue de l’Opéra, les jardins du Palais-Royal, le quartier du Marais et les quais de Seine, ainsi que des vues aériennes rares. «Tom et moi, on adore Paris, et on voulait que le film mette en valeur cette ville», explique Christopher McQuarrie.

Saut à 7 500 mètres d’altitude

Le cinéaste dit avoir notamment «voulu rendre hommage» au court métrage de Claude Lelouch de 1976 C’était un rendez-vous, qui montre pendant 8 minutes une traversée de Paris à grande vitesse, filmée en un seul plan séquence depuis l’avant d’une voiture.

À la fois acteur principal et coproducteur de la saga, connu pour réaliser lui-même la plupart de ses cascades, Tom Cruise est à nouveau impressionnant dans ce film, où il s’est mis en danger, allant jusqu’à se casser la cheville pendant le tournage en tentant de sauter entre deux bâtiments de Londres.

L’acteur de 56 ans – qui avait dû rester accroché à la porte d’un avion de transport militaire pendant le décollage dans Rogue Nation –, y saute cette fois d’un Boeing C-17 à plus de 7 500 mètres d’altitude, pour une descente en parachute particulièrement technique, qui a nécessité un entraînement intensif d’une centaine de sauts.

«Un coup mal placé sur la tête et l’accident peut être fatal»

«Tom a passé plus d’un an à se préparer pour ce film», indique Christopher McQuarrie, soulignant que l’acteur est «prêt à réaliser à peu près tout ce qu’on peut imaginer». On l’y voit piloter un hélicoptère à travers les montagnes, ou encore conduire sans casque une moto lancée à pleine vitesse et à contresens dans les rues de Paris.

Cette séquence de course poursuite effrénée entre une moto, une BMW M5 de collection et un camion blindé, a mobilisé 70 véhicules pilotés par des cascadeurs.

«Un coup mal placé sur la tête et l’accident peut être fatal», reconnaît le chef cascadeur Wade Eastwood, qui dit avoir été «très soulagé quand ça s’est terminé». La star a dû effectuer aussi des cascades impressionnantes en hélicoptère en Nouvelle-Zélande, dont l’une pour laquelle il a dû s’entraîner pendant un an et demi.

Il devait monter le long d’une corde suspendue à un hélicoptère volant à 600 mètres d’altitude par un froid glacial, puis se jeter dans le vide sur une douzaine de mètres. «C’est très certainement l’une des cascades les plus extrêmes de ce film, mais on ne peut pas obtenir ce genre de résultat avec un fond vert», a estimé Tom Cruise.

Grand succès commercial, la saga a généré plus de 2,8 milliards de dollars à travers le monde depuis son lancement il y a plus de 20 ans.

Le Quotidien/AFP