Était-ce la fois de trop ? La sulfureuse artiste luxembourgeoise Deborah de Robertis, qui a pris l’habitude de réaliser des performances artistiques nues, a encore sévi dimanche dernier au musée des Arts décoratifs de Paris, à l’occasion d’une exposition consacrée à la poupée Barbie.
La jeune femme de 32 ans y est apparue portant une combinaison couleur chair laissant apparaître ses seins et arborant un postiche au niveau du sexe. C’est dans cette tenue qu’elle a distribué une centaine de «FémiBarbie», des poupées détournées lui ressemblant. Une manière pour elle de promouvoir «la Barbie contemporaine qui assume ses tétons, ses poils pubiens et arbore fièrement une caméra GoPro pour affirmer son point de vue». Le film en question qui en découle constituant son œuvre d’art à elle.
Sauf qu’une fois de plus, la performance s’est terminée en garde à vue. Déférée devant le procureur de la République pour des faits qualifiés d’exhibition sexuelle, elle comparaîtra le 13 décembre devant la 16 e Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris.
Une audience qui s’annonce animée !
Le Quotidien