Dans Dessiner encore, Coco raconte sa vie depuis le 7 janvier 2015 et l'attentat de Charlie Hebdo. Les cauchemars qui la hantent, la culpabilité du survivant, la fin de l'insouciance, ses séances de psy et quelques moments de bonheur qui percent malgré tout…
Coco – Corinne Rey de son vrai nom – a eu le malheur de croiser les frères Kouachi, le 7 janvier 2015, en partant chercher sa fille à la halte-garderie. Sous la menace des kalachnikovs, elle a alors composé le code d'entrée du journal où elle travaille depuis 2008. «Cette place de la fille qui a ouvert la porte a été dure à encaisser. Encore maintenant, c'est difficile d'accepter ce qui s'est passé», dit la dessinatrice.
Culpabilité, angoisse, mais aussi souvenirs heureux... Son bouleversant récit graphique, récemment paru aux éditions Les Arènes, mêle cauchemars, séances chez le psy et tranches de vie chez Charlie, «cette rédaction géniale entre déconne, sérieux, boulot, engueulades, bouffe, vie». La dessinatrice y dépeint «la vague» prête à ...
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de ses articles, vous propose de découvrir ses offres d'abonnement.