Le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco, réuni à Cracovie, a estimé qu’il n’était pas nécessaire d’inscrire la grande barrière de corail sur la liste du patrimoine en péril, a-t-on appris jeudi auprès d’une porte-parole de l’institution.
Dans une décision adoptée mercredi, le Comité note certes « avec profonde inquiétude le blanchiment et la mortalité du corail qui ont affecté le bien en 2016 et 2017 » mais estime que cette situation ne nécessite pas pour autant son inscription sur la liste du patrimoine en péril, selon le texte communiqué par la porte-parole du comité, Anika Paliszewska.
Le Comité « accueille favorablement les avancées dans le lancement et la mise en œuvre » des initiatives prises par l’Australie pour préserver la barrière, dans le cadre du « Plan de durabilité à long terme Reef 2050 ». Il « exprime sa satisfaction pour les importants efforts déployés par tous ceux impliqués dans la mise en œuvre » de ce plan mais « encourage vivement l’État partie à accélérer les efforts pour s’assurer que les objectifs à moyen et long terme fixés par le Plan soient atteints, ce qui est essentiel pour la résilience globale du bien, en particulier en ce qui concerne la qualité de l’eau ».
La barrière, menacée par la prolifération des acanthasters, étoiles de mer dévoreuses de coraux, a subi il y a peu deux graves épisodes consécutifs de blanchissement imputés au réchauffement climatique.
Le Quotidien/AFP