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[Danse] Elisabeth Schilling virevolte du succès à l’anonymat


Photo : ©paula faraco 

Si la chorégraphe a été mise en lumière par le Danzpräis qu’elle a reçu mi-septembre, elle aime aussi l’ombre, comme en témoignent ses «Invisible Dances», projet au long cours qui investit discrètement la ville de Luxembourg ce week-end. Entretien.

Dans un rire léger, elle précise, sérieuse : «Chut, c’est un projet secret !» Elisabeth Schilling, la plus luxembourgeoise des chorégraphes d’outre-Rhin, prévient le public qui tomberait par hasard, la nuit, en fin de semaine à Luxembourg, sur des danseurs aux déambulations et zigzags filmés et marqués de sprays colorés qui disparaissent à la première pluie. Tout l’objet des «Invisible Dances », lancées en septembre 2020 à Echternach et qui, une grosse année plus tard, revient au pays après avoir connu un beau succès à l’international.

Un projet qu’elle a initié pour répondre à l’immobilisme et à l’empêchement occasionnés par la pandémie (le tout dans le respect des normes sanitaires), qui, depuis, a fait des petits partout dans le monde, comme en témoigne la carte sur son site, enrichie des vidéos des performances nocturnes. À distance, et dans une discrétion qui lui est propre, elle a piloté des représentations de New York à New Delhi, de Santiago du Chili à Sydney, et dans d’autres endroits en Europe. Ce qui ne l’a pas empêchée de prendre un peu de lumière sur la scène des Capucins, auréolée du Danzpräis remis par la Grande-Duchesse Maria Teresa. Un plein d’émotions (et de travail) qu’elle raconte.


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