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[Critique ciné] «Les Intranquilles» : film d’amour et de paranoïa


Aimer et perdre la raison. Ce ne sont pas les paroles d’une chanson de variété française, mais les deux thèmes qui habitent le cinéma de Joachim Lafosse, dont il offre une lecture définitive avec Les Intranquilles.

Définitive d’abord parce qu’elle est largement – quoique librement – autobiographique, le réalisateur belge dilatant ses souvenirs d’une enfance marquée par la maladie mentale de son père dans une œuvre de fiction. Ensuite, parce qu’au lieu de faire son alter ego du personnage d’Amine (Gabriel Merz Chammah), le fils du couple formé par Leïla Bekhti et Damien Bonnard, il se place tour à tour dans la tête de chacun de ses protagonistes. Joachim Lafosse reprend à son compte les codes de l’enquête pour les noyer dans son cinéma de l’amour et de ses terribles dérives.


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