Cette semaine, Le Sommet des dieux, film d'animation de Patrick Imbert. On assiste à la véritable naissance d’un auteur qui amène ici un langage, un style et des émotions qui lui sont propres.
Il y a de quoi avoir le vertige : en une heure trente – alors que la plupart des films aujourd’hui, y compris en animation, durent en moyenne deux heures –, Le Sommet des dieux réussit le pari fou d’adapter le manga de Jiro Taniguchi, une œuvre-fleuve parue en cinq tomes entre 2000 et 2003, pour un total de plus de 1 500 pages. Un challenge relevé par le réalisateur français Patrick Imbert pour son premier film où il occupe seul le poste de réalisateur, après la coréalisation Le Grand Méchant Renard et autres contes…, avec Benjamin Renner, en 2017, et que l’on peut voir comme une manière de s’affirmer. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Le Sommet des dieux rompt avec le travail précédent du réalisateur et animateur, ...
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