Cette semaine, "Coprus Christi", de Jan Komasa.
Dès l'ouverture, deux scènes suffisent au réalisateur Jan Komasa pour poser son intention et dévoiler celui qui va porter sa parole. Un même visage, émacié, qui prend toute la place. Celui de Daniel, pensionnaire d'une maison de correction. D'abord tendu, inquiet, quand, sans broncher, il doit faire le guet alors qu'un autre jeune détenu se fait sauvagement tabasser en arrière-plan. Ensuite enthousiaste, presque possédé quand il absorbe, sans en perdre une miette, les paroles de son mentor, le père Tomasz, avant de chanter à son tour les louanges de Dieu devant ses camarades d'infortune... Le bien et le mal dans un seul corps, celui de l'acteur Bartosz Bielenia, qui porte le film à lui tout seul. Une vraie gueule de ...Cet article est réservé aux abonnés.
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