Vincent Zabus et Thomas Campi suivent à la trace un Rastignac de Bruxelles qui cherche à rompre avec ses origines modestes et se faire une place parmi les riches, quitte à se compromettre. Une fable noire sur l’ascension sociale.
Retrouver Vincent Zabus (scénario) et Thomas Campi (dessin), à nouveau côte à côte, est toujours un plaisir. Le tandem, en activité depuis dix ans maintenant, signe en effet, à un beau rythme, des œuvres touchantes et pas bêtes (Les Petites Gens, Les Larmes du seigneur afghan, Macaroni !, Magritte). Mieux, un peu comme un Étienne Davodeau, ils posent leurs visions et leurs réflexions à raz de trottoir, parmi les gens de peu, aux destins complexes mais à l’âme sensible. Une fibre sociale qui, de surcroît, s’anime à travers de bonnes idées, originales dans le fond comme la forme.
Ainsi, l’année dernière, le duo signait ...
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