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[Critique BD] « J’ai tué le soleil » : l’apocalypse selon Winshluss


Winshluss traite de la notion de traumatismes qui façonnent toute une vie dans un récit aux allers-retours temporels, et au graphisme nerveux. (illustration DR/Winshluss/Gallimard)

Winshluss, alias Vincent Paronnaud, poursuit son œuvre de destruction massive avec J’ai tué le soleil (Gallimard), dans lequel il détourne les codes du récit post-apocalyptique pour mieux parler de l’Homme et ses névroses.

L’année dernière, du côté de la galerie Vallois à Paris, Winshluss exposait quelques-unes de ses œuvres (dessin, peinture, installation), toujours calibrées pour se moquer et régler des comptes avec un monde qui part à vau-l’eau. Parmi celles-ci, The Man Who Killed the Sun, datée de 2015. Dessus, il apparaît en slip, armé jusqu’aux dents, laissant derrière lui une ville en feu. Des symboles du libéralisme (IKEA) à différents personnages de la culture populaire (Bambi, Superman…), personne ne sort indemne de ce jeu de massacres, pas même le soleil, achevé d’une balle entre les deux yeux.

Six ans plus tard, l’auteur et réalisateur – ...


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