Le nouveau film de Damien Odoul, Théo est les métamorphoses, est à mi-chemin entre le documentaire et le conte fantastique. Un vrai film «libre», à l’image de son réalisateur, qui craint pour l’avenir d’un cinéma «différent».
Les «bons sentiments», le «politiquement correct», très peu pour Damien Odoul. «C’est un conte de la désillusion», juge-t-il en parlant de son dernier film, Théo et les métamorphoses, «une histoire d’anti-apprentissage» à découvrir dès aujourd’hui en salles. Le cinéaste, poète et artiste français a réalisé son neuvième long métrage avant la pandémie, mais le monde qu’il y donne à voir, un monde où l’humanité vit et apprend à se connaître aux côtés de la nature, et non plus à ses dépens, résonne aujourd’hui comme une vision utopique du «monde d’après», avec la nature pour seul décor. C’est dans la forêt que vivent Théo (Théo Kermel), un jeune trisomique de 27 ans, et son père (Pierre Meunier). Un jour, ce dernier s’absente; pour Théo, c’est le début d’une odyssée intérieure, guidée par la quête de liberté. Sans cesse, au gré de ses pensées, le héros va se réinventer; à travers ses métamorphoses, il tente de trouver un sens au monde.
Il y a effectivement du conte dans Théo et les métamorphoses, avec une ...
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