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[Cinéma] «The United States vs. Billie Holiday» : le fruit et les passions


Andra Day incarne son idole au cinéma dans un biopic soigné et engagé. (Photo : Takashi Seida/Paramount Pictures)

Film de clôture du dernier LuxFilmFest et aujourd’hui disponible en VOD, The United States vs. Billie Holiday, de Lee Daniels, raconte l’atroce réalité de la vie de la grande dame du jazz. Andra Day, dans son premier rôle au cinéma, crève l’écran.

Une douzaine d’années après la disparition de Billie Holiday, Hollywood lui a rendu hommage, dans son habituelle coutume idéaliste, avec le film biographique Lady Sings the Blues (Sidney J. Furie, 1972). Sur le grand écran, c’est une autre star de la musique qui interprète le rôle, Diana Ross, dans son premier rôle au cinéma, peu de temps après son départ des Supremes et le début de sa carrière solo. Produit par Berry Gordy, fondateur du légendaire label Motown – qui sortait, à l’époque, d’une relation de cinq ans avec Diana Ross – Lady Sings the Blues n’est en réalité qu’un véhicule pour transformer l’une des chanteuses les plus célèbres des États-Unis en une star de cinéma en composant un grand rôle romantique, avec, au bout du chemin, une nomination aux Oscars pour l’actrice débutante, qui remporte aussi un Golden Globe. Une étoile était née, en somme.

Âgé de douze ans à l’époque du film, le jeune Lee Daniels est ...


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