Peninsula comptait se poser comme le digne successeur du réputé Dernier Train pour Busan, du même Sang-ho Yeon. Il n’en est qu’un prolongement primitif, noyé sous la testostérone, les pixels et les violons.
Face à des cinémas désespérément vides et des vagues de confinement qui n’arrangent rien à l’affaire, il est nécessaire, vital même, de sortir les arguments forts afin de faire revenir un public masqué et boudeur dans les salles. Pour le coup, Peninsula y va sans retenue : d’abord avec cette prestigieuse estampille «Cannes 2020», le festival l’ayant retenu, avec quelque 55 autres films, au sein de son label exclusif, à défaut de mieux. Ensuite, par cette filiation évidente avec Dernier Train pour Busan (et par ruissellement, avec le préquel d’animation Seoul ...
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