La star espagnole, qui a fêté hier ses 65 ans, a déclaré qu’il n’a aucune intention d’arrêter le cinéma.

«Quand j’avais 20 ans, je pensais que les personnes âgées de 65 ans marchaient avec une canne», a déclaré le comédien espagnol Antonio Banderas dans une interview accordée au quotidien El País ce dimanche, jour de ses 65 ans. «Autrefois, à 65 ans, on prenait sa retraite à 65 ans. Plus maintenant – maintenant, c’est plus tard», a ajouté la muse masculine de Pedro Almodóvar, également connu pour ses rôles dans The Mask of Zorro, Desperado et Philadelphia.

«Peut-être que je fais des choses que je ne devrais pas faire», a ajouté celui qui a subi une crise cardiaque en 2017. «Mais les docteurs disent que je vais bien, que je peux faire tout ce que je veux.» L’acteur a confié avoir récemment commencé des cours de musique et s’être acheté un piano. «Je crois que je fais partie de ces personnes qui meurent si elles s’arrêtent. Je fais un métier que j’aime : c’est la chance de ma vie.»

Deux tournages cet été

Antonio Banderas, qui a commencé à jouer il y a plus de 40 ans, continue de gérer le théâtre qu’il a ouvert en 2019 dans sa ville natale de Málaga, dans le sud de l’Espagne. C’est Pedro Almodóvar qui lui offrit son premier rôle à l’écran, en 1982, dans Laberinto de pasiones. Le duo se reformera tout au long de la décennie suivante, avec des rôles marquants dans Matador (1986) et ¡Átame! (1990). En 2019, Antonio Banderas incarnait un double du réalisateur dans l’autobiographique Dolor y gloria, un rôle pour lequel il avait été récompensé par le Prix d’interprétation masculine au festival de Cannes.

L’acteur a passé une partie de son été à Boston sur le tournage du biopic du légendaire chef américain Anthony Bourdain, intitulé Tony, avant de rejoindre les îles Canaries pour travailler sur un thriller, Above and Below. Il est par ailleurs encore attendu dans la minisérie The Monster of Florence, l’histoire vraie d’un tueur en série qui a terrorisé l’Italie dans les années 1980.